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LaRouche s’interroge sur la santé mentale de Bush

mardi 8 octobre 2002

Après avoir réussi à faire adopter par la Chambre une résolution l’autorisant à utiliser des moyens militaires contre l’Irak, le président George W. Bush tente d’obtenir la même chose du Sénat. Il a également réussi à obliger le chef des inspecteurs de l’ONU, Hans Blix, à reporter le départ d’une équipe pour l’Irak jusqu’à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU ait voté une version intentionnellement provocatrice de la résolution déposée par Washington et Londres.

Le 4 octobre, Lyndon LaRouche a déclaré que, dans leur course frénétique vers la guerre, George W. Bush et le vice-président Dick Cheney ont violé la Constitution américaine en s’arrogeant le pouvoir, qui est entre les mains du seul Congrès, de mener une guerre préventive contre l’Irak. Ils enfreignent aussi la Charte des Nations unies interdisant explicitement à toute nation de lancer unilatéralement une guerre préventive (principe incorporé dans les lois de Nuremberg de 1946). Par ailleurs, au Sénat, le parlementaire Robert Byrd a montré comment Bush agit en violation de la Constitution américaine et des normes du droit international qui régissent les relations internationales depuis le traité de Westphalie en 1648.

« Par leur attitude singulière, le Président et le vice-président des Etats-Unis ont démontré qu’ils sont fous. Ils se conduisent en violation flagrante des principes les plus fondamentaux du droit international, mis en place depuis la création des Nations unies, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale », a déclaré LaRouche. Ceux qui protesteraient contre le langage peu diplomatique de ces propos feraient bien de réfléchir aux conséquences qu’aurait « une nouvelle guerre de Trente ans qui plongerait le monde dans un nouvel âge des ténèbres. C’est la seule façon d’imposer un sens de réalité dans la situation actuelle. »