Brèves

L’alternative de LaRouche au désastre de Waco

jeudi 29 août 2002

Comme nous l’avons indiqué dans notre dernier numéro, Lyndon LaRouche a qualifié de « catastrophe » le forum économique du Président Bush qui s’est déroulé le 13 août à Waco (Texas). C’était, dit-il, le « sommet économique d’un Président endormi - d’un Président absent ».

Quelques jours après ce sommet, le 18 août, LaRouche a organisé son propre « forum économique alternatif ». Au cours d’un séminaire réunissant des jeunes de Los Angeles, il a élaboré en détails un programme économique alternatif pour les Etats-Unis, en ces temps de crise, centré sur la reconstruction de l’infrastructure.

« Il nous faut reconnaître que le système des transports ferroviaire et aérien [en Amérique], tel qu’il est constitué, est un élément essentiel de la sécurité économique nationale, ce qui signifie que la nation serait gravement lésée si ce système était désorganisé par manque de développement, a-t-il déclaré. Par conséquent, dans une situation comme celle-ci, le gouvernement doit intervenir dans les domaines d’infrastructure économique de base, les reréguler, fournir du crédit pour les réorganiser, les étendre et les améliorer. Prenons, par exemple, le problème des voies ferrées aux Etats-Unis. L’un des problèmes fondamentaux, qui explique pourquoi nous ne pouvons même pas utiliser des trains davantage perfectionnés, provient du fait que les rails n’ont pas été entretenus. A vitesse élevée, ces rails sont un danger. Les systèmes sont vieux et vétustes. Il nous faut donc un programme national de développement ferroviaire, un programme d’urgence.

« Il nous faut un programme national de développement aérien de telle sorte que, tout en réorganisant de manière rationnelle les compagnies de transport aérien, nous assurions qu’elles continuent à fonctionner, que la maintenance des avions soit faite de façon compétente afin qu’ils ne s’écrasent pas sur votre toit en tentant de décoller de l’aéroport. Il nous faut donc revenir à un système régulé, qui soit protégé par l’Etat. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout déprivatiser mais qu’il faut réguler.

« Et la seule réponse compétente - la réponse urgente qu’un véritable Président aurait apporté à la place des absurdités dont il a été question au Texas - est la suivante : « Le gouvernement des Etats-Unis va faire en sorte de maintenir les trafics ferroviaire et aérien, de ne rien perdre ni en qualité, ni en capacité. Et le gouvernement fédéral interviendra pour redresser la situation ».

« Cela signifie se procurer de l’argent. Cela signifie un changement dans le système actuel de la Réserve fédérale ; un changement dans les lois du Congrès, un retour à l’approche d’un Franklin Roosevelt face à ce genre de problèmes. Cela doit être entrepris dès maintenant. Que se passera-t-il si ces compagnies disparaissent dans trois mois ? Que se passera-t-il si les grandes compagnies aériennes américaines commencent à se désintégrer au cours des trois prochains mois, ce qui semble assez probable ? Ce serait un désastre pour la sécurité nationale. Nous n’avons pas de désastre de sécurité nationale en Irak. Nous avons une politique irakienne qui est un désastre de sécurité nationale, mais ce n’est pas l’Irak notre problème. Notre problème se trouve principalement ici aux Etats-Unis : la mauvaise gestion de notre propre société. (...)

« Par conséquent, il faut une réponse immédiate à cette crise du trafic aérien - ce que le Président n’a pas fait - et prendre des mesures immédiates pour la restauration d’une politique assurant que l’infrastructure nationale, qui est d’un intérêt de sécurité économique nationale vital, soit protégée, entretenue et améliorée. »