N’est pas Jaurès qui veut !

dimanche 23 février 2014

S’exprimer dans la presse locale est le premier exercice auquel devraient se livrer tous les sympathisants et membres de Solidarité & Progrès.

Ainsi, depuis plusieurs années, l’ancien candidat S&P aux élections législatives Jean-François Grilhault Desfontaines, qui se présente, non sans ironie, comme « le candidat des 130 glorieuses », et qui sera candidat dans sa commune, publie régulièrement des articles dans le Petit Journal du Tarn et Garonne.

Voici un extrait de sa récente flèche lancée contre Valérie Rabault, co-autheure avec Karine Berger du livre Les trente glorieuses sont devant nous.

Valérie Rabault est une magicienne. Le 30 janvier, présentant la liste Roland Garrigues (PS) pour Montauban dont elle est le numéro deux, elle affiche son ambition de faire de cette ville un pôle universitaire. (…) Tout cela est-il réaliste ? Bien sûr, Madame Rabault sait de quoi elle parle : elle est vice-présidente de la Commission des finances [de l’Assemblée nationale, ndlr]. Elle sait donc que le budget des collectivités territoriales 2014 a été amputé de 1,4 Mds d’euros. Elle sait aussi que tant que les banques ne seront pas coupées en deux, elles réclameront de l’argent de l’Etat pour renflouer le trou sans fond de la spéculation. Donc il n’y aura jamais d’argent pour développer le pays ! (…) A moins, comme le prévoit l’élite libérale du pays (Attali, Baverez...) d’en finir avec l’Etat-nation, pour créer des métropoles géantes qui se feront concurrence par l’entremise du pouvoir des banques, alors que le reste du pays sera laissé à l’abandon. Malgré tout, Madame Rabault a cité Jaurès, l’homme qui s’est battu contre la finance (...) Alors Madame Rabault, à quand un véritable sursaut républicain ?