LaRouche : le programme lunaire chinois est la norme en matière de productivité

mardi 5 août 2014

Malgré les projets de l’Agence spatiale européenne, la prépondérance économique de la science spatiale est marginalisée en Europe. Ici, le projet de base multi-dome sur la Lune.
ESA

L’économie mondiale doit être réorientée vers un nouveau concept de productivité, dont la norme est actuellement en train d’être définie par le programme lunaire chinois, a affirmé l’économiste américain Lyndon LaRouche. Il faut mettre fin aux politiques de bas salaires et rétablir « un travail productif à haut flux de densité d’énergie », c’est-à-dire des emplois qualifiés dans une économie à haute intensité technologique et scientifique. [1] La norme pour ce vecteur économique est le programme lunaire chinois, car il vise à développer les ressources d’hélium-3 présentes sur la Lune pour alimenter une économie basée sur l’énergie de fusion. « L’Occident ferait bien d’initier avec la Chine une coopération sur son programme lunaire », a souligné LaRouche.

Alors que les Etats-Unis et l’Europe s’engagent sur la voie insensée d’une politique « verte » fondée sur la réduction de la densité du flux d’énergie (c’est-à-dire les énergies « douces », ou plutôt « rétrogrades »), les Chinois ont conçu l’ensemble de leur programme scientifique du point de vue de la science spatiale la plus avancée. En effet, l’hélium-3 est disponible en grande quantité sur la Lune, mais non sur Terre, et est beaucoup plus puissant que toutes les autres sources de combustible. Le programme scientifique chinois se situe ainsi à la frontière de la connaissance humaine, source première du progrès économique et social.

LaRouche a récemment publié ses « Quatre lois  », qui comprennent un programme de recherche scientifique à marche forcée.

Notre tâche, a-t-il expliqué, est de prendre le plus grand levier disponible, la fusion thermonucléaire, et d’en faire le moteur dont dépendra l’espèce humaine pour la période à venir ; nous y sommes déjà. La seule source massive de combustible pour une fusion thermonucléaire efficace se trouve sur la Lune, et c’est là où se dirige la Chine, afin de pouvoir développer cette super-base d’énergie et de puissance dont dépendra désormais l’humanité. Telle est la réalité.


[1Pour en savoir plus sur cette notion, voir notre article Enquête sur la densité de flux d’énergie.