Non a la pénalisation des familles
Oui a une politique pour la famille humaine

dimanche 23 novembre 2014

Les mesures prises par le gouvernement contre les familles montrent qu’il abandonne les générations futures.

Les castes financières, qui accaparent la richesse et fabriquent de la fausse monnaie, en Europe et dans le monde, ont pris en otage depuis plus de trente ans les politiques de droite et de gauche. Pour maintenir leur pouvoir, elles répandent un pessimisme moral et un nihilisme qui sont contraires à l’idée d’avoir des enfants, de les élever avec des principes et de les rendre capables de prendre leur vie en main. Le monde de Wall street et de la City, hier avec le Club de Rome et aujourd’hui avec l’écologisme radical, propage l’idée que l’homme serait un intrus dans la nature et que la capacité d’accueil de la Terre serait limitée.

C’est cela qu’il faut combattre si l’on veut se remplumer ! Or en réduisant le congé parental, en abaissant le quotient familial et en mettant sous condition de ressources les allocations familiales, ce gouvernement – consciemment ou pas – se fait le complice de la politique de dépopulation. La droite ne fait pas mieux ou même pire, en proposant une modération des coûts salariaux, une réduction des dépenses de santé et une austérité « structurelle ». Car comment pourrait-on faire plus d’enfants avec moins de moyens ?

C’est de cette matrice de dépopulation qu’il faut sortir. Il faut rétablir le principe d’universalité dans les prestations sociales, dans les allocations familiales comme dans l’assurance-maladie. La France de l’après-guerre, c’était le même avantage pour tous. Il faut revenir à ce qui l’inspirait. Ce sont les impôts qui doivent davantage frapper les plus riches, mais aujourd’hui ils ne les paient pas, fraudent ou pratiquent l’exil fiscal, depuis les joueurs de tennis et les footballeurs millionnaires jusqu’aux Cahuzac ou autres Mulliez ! C’est là que se trouve la substance nécessaire, c’est là qu’il faut la prendre, et non en frappant les familles qui sont l’avenir de notre pays.

On parle tout le temps de la dette, pour culpabiliser et comme instrument de chantage. Sans dire que c’est une dette financière dont le crédit correspondant favorise depuis plus de 20 ans les spéculateurs. Il y a une seule vraie dette valable : celle que nous avons contractée envers les générations passées et que nous devons acquitter envers les générations futures. On ne doit pas payer pour les Conchita Wurst ou les banquiers de BNP Paribas !

Avec la politique de développement pratiquée aujourd’hui par la Chine, qui a extrait 1 milliard de chinois de la pauvreté en 30 ans et mis au placard la politique maoïste de l’enfant unique, et avec les pays membres des Brics, l’occasion se présente aujourd’hui pour notre pays de se joindre à une vraie politique de croissance humaine et de sortir de la fausse croissance financière qui mène dans le mur. Participer à la Nouvelle route économique de la soie à l’échelle du monde est la vraie chance de donner un futur à nos enfants !

Nos politiciens ne connaissent que la France des TGV et des autoroutes et ignorent les dynamiques à l’œuvre dans le reste du monde.

C’est l’heure qu’une politique familiale en France rejoigne la cause de l’humanité, c’est-à-dire de la grande famille mondiale.

Notre travail consiste à inspirer et nouer ce lien. Il est temps de rompre avec un déclinisme suicidaire et de penser avec les yeux de nos enfants et petits-enfants, les yeux du futur ! Sans quoi nous crierions dans le désert.