L’eau, une ressource inépuisable, à condition d’en comprendre l’origine

dimanche 14 juin 2015

Le panel de ce matin s’intitule « Contrer l’hypocrisie et les visions irréalistes du Sommet sur le climat mondial de Paris ».

L’enjeu est très important. C’est l’intention qui vise à imposer un contrôle global sur la capacité des pays à émettre du dioxyde de carbone qui rend cet événement important. Le carbone c’est l’énergie ; c’est aussi l’eau potable, le transport, l’électricité, la réfrigération et ainsi de suite. C’est une question de vie et de mort pour des millions de gens sur cette planète, c’est donc un sujet important.

Nous allons apprendre des deux prochains orateurs en quoi les arguments soutenant un changement climatique dû à l’homme (thèse anthropogène) sont faux.

Maintenant, je vais saisir les motivations idéologiques derrière cette affirmation ridicule concernant l’existence d’une crise climatique anthropogène. Il ne s’agit pas tant de climat, que d’une vue idéologique de la nature et de l’espèce humaine. Qu’est-ce que l’humanité ? Quelle est sa finalité ? Telles sont les questions dont je vais traiter. Commençons par le haut.

Je montrerai que l’affirmation « la crise climatique est due à l’homme » est un point de vue idéologique de l’oligarchie liée à l’Empire britannique. La croyance ainsi répandue est qu’en gros, l’humanité est un cancer sur la planète. Cette prise de position réduit l’humanité à une espèce animale comme les autres, ayant franchi ses limites et devant être gouvernée par un programme massif de réduction de population.

« La croissance démographique en tant que telle est certainement la menace la plus sérieuse pour notre survie à long terme. Nous sommes partis pour un désastre majeur si cette croissance n’est pas freinée – et ce, pas seulement pour le monde de la nature, mais aussi pour le monde humain. Plus il y a de gens, plus ils consomment les ressources, plus ils polluent, et plus il y a de conflits qui éclatent. Il n’y a pas d’autre alternative, s’il n’est pas contrôlé volontairement, il le sera involontairement par une montée des maladies, la faim et les guerres. »

Je n’exagère rien en relatant ceci. C’est l’idéologie et la pratique de la famille royale britannique, et de l’établissement impérial britannique. Pour mettre juste un exemple en exergue, le mari de la reine d’Angleterre, le Prince consort Philip, s’est ouvertement exprimé en ce sens. Interviewé en décembre 1981 par People Magazine il lui fut demandé : « Que considérez-vous comme la plus grande menace pour l’environnement ? » Il répondit : « La croissance démographique en tant que telle est certainement la menace la plus sérieuse pour notre survie à long terme. Nous sommes partis pour un désastre majeur si cette croissance n’est pas freinée – et ce, pas seulement pour le monde de la nature, mais aussi pour le monde humain. Plus il y a de gens, plus ils consomment les ressources, plus ils polluent, et plus il y a de conflits qui éclatent. Il n’y a pas d’autre alternative, s’il n’est pas contrôlé volontairement, il le sera involontairement par une montée des maladies, la faim et les guerres. » Puis à la demande d’exemples de son interlocutrice, il précisa :

« J’étais récemment au Sri Lanka, où les Nations Unies on instauré à la fin des années 1940 un programme contre la malaria. C’est une île et il était dès lors possible d’éradiquer les moustiques porteurs du virus. Ce que les gens n’ont pas réalisé, c’est que la malaria régulait alors la croissance de la population. La conséquence fut qu’en moins de vingt ans la population doubla. Maintenant, ils doivent trouver de quoi occuper tous ces gens et certains moyens de les nourrir. »

Ainsi, au lieu de compatir face au nombre incalculable de vies perdues ou condamnées à des souffrances horribles par la malaria, Philip se lamentait sur l’éradication de l’épidémie qui permit une croissance de la population.

Autre infâme citation extraite de son livre publié en 1986 Si j’étais un animal, où il écrit :

« Je me demande ce que cela ferait d’être réincarné en une espèce animale en danger d’extinction. Quels devraient être ses sentiments envers l’espèce humaine dont l’explosion de population lui interdit en quelque sorte d’exister… Je dois confesser que je demanderai bien à être réincarné en virus particulièrement mortel. »

Il réaffirma son opinion en août 1988, devant la presse allemande :

« En cas de réincarnation, je souhaiterais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer de quelque manière à résoudre le problème de la surpopulation. »

Philip n’est pas qu’une excroissance monarchique en mal de déclarations cinglées, il reste très influent et actif, avec d’autres partageant des vues semblables. Ils ont affirmé que leur politique est de réduire la population mondiale à un ou deux milliards d’individus.

Philip fut l’un des créateurs du mouvement environnementaliste moderne dans les années 1960, en étroite collaboration avec un ex-membre des SS, le prince Bernhard des Pays-Bas, et avec les principaux eugénistes, dont Julian Huxley qui promouvait encore l’eugénisme après la seconde guerre mondiale, et qui fut président de la société britannique d’eugénisme de 1959 à 1962. Ensemble, ils créèrent le WWF (World Wildlife Fund), et collaborèrent pour assurer son financement à travers les cartels anglo-hollandais et autres institutions bancaires.

Ils s’approprièrent cette crise du changement climatique, la promurent, et continuèrent d’affirmer que la dépopulation restait le seul remède, en particulier à travers des organismes comme « The Optimun Population Trust » (Lobby pour une population optimale).

Ce n’est là qu’un croquis sommaire et l’on pourrait en dire bien plus ; je vous renvois au rapport de Lyndon LaRouche dans le numéro spécial de l’EIR, The Coming Fall Of The House Of Windsor (La chute prochaine de la maison Windsor). Je souhaite seulement vous donner un avant goût de l’idéologie derrière cette peur du changement climatique.

Une autre indication de ceci, dois-je le mentionner, est que la reine Elizabeth s’est prononcée clairement afin de mobiliser l’opinion générale en faveur du Sommet sur le climat de 2009, à Copenhague.

À l’occasion de la réunion des chefs d’État du Commonwealth, elle a demandé leur plein soutien à ce Sommet. A l’époque, cela fut dénoncé par Lord Christopher Monckton, car violant de toute évidence l’interdiction faite aux monarques d’intervenir dans ce genre d’affaires politiques ; normalement, la reine agit derrière la scène, mais dans ce cas elle s’est arrogée le droit d’agir ouvertement.

Nous avons donc cette pensée oligarchique traitant l’humanité de peste pour la planète, et les partisans de ce point de vue qui suscitent et utilisent la peur du changement climatique.

Il est établi que nous ne pouvons séparer la science de l’idéologie. Les gens ont d’abord un point de vue idéologique, et ils extraient ensuite avec des pincettes la science supposée leur convenir.

Le prochain sommet de Paris sur le climat donnera lieu à une grande bagarre autour de cette compréhension de la nature de l’homme.

Est-ce que l’homme est juste une bête qui étend trop son domaine ? Juste une autre espèce animale qui doit être élevée et élaguée, comme le demande le prince Philip ?

Qu’est-ce qui rend l’humanité différente ?

Pour aborder cette question d’importance, voyons quelles sont les caractéristiques de l’espèce humaine. Prenons l’eau comme sujet d’étude, cela recoupe la question du climat, mais je me focaliserai principalement sur elle.

Toute forme animale est limitée par son environnement écologique. Suivant le travail de Vladimir Vernadsky, ces caractéristiques peuvent même servir, seules, à définir les espèces. Ainsi on peut définir pour chaque espèce une capacité d’accueil, ou population maximale, déterminée par la quantité limitée de ressources disponibles, avec d’autres facteurs. Les espèces animales ne modifient pas leur environnement écologique.

Est-ce vrai pour l’humanité ?

On dit ces jours-ci qu’en maints endroits dans le monde on souffre du manque d’eau potable, et l’on parle de milliards de personnes touchées. Aux États-Unis, c’est très clair pour la Californie et je vous cite des couvertures de presse sur sa sécheresse :

New York Times : « Sécheresse en Californie : un test pour son histoire de croissance illimitée » – « Une sécheresse punitive force à reconsidérer cette croissance sans entrave qui fut depuis si longtemps le moteur de l’État, mais cette aspiration au progrès agit contre les forces de la nature. »

Sacramento Bee : « La croissance de la population de l’État pénalise la capacité d’approvisionnement en eau dès les prochaines années. »

KPCC Radio : « La croissance de la population paralyse les efforts de gestion de l’eau. »

Ainsi, des gens et le gouverneur disent que la Californie a atteint sa limite de croissance.

Est-ce vrai ?

De toute évidence il y a beaucoup de facteurs pour définir ce qu’est une capacité d’accueil, mais comme l’eau est l’un d’eux, saisissons le sujet.

L’essentiel des ressources en eau se base sur un seul type d’intervention dans le cycle de l’eau : gérer celle qui tombe sur les continents et son cheminement vers l’océan. Cela définit une ressource finie et comporte des limites certaines (Figure 4).

Mais aujourd’hui l’homme n’est plus contraint par ces limites, car nous pouvons développer d’autres aspects du cycle de l’eau.

Le dessalement fournit de l’eau potable à partir d’eau de mer. Ceci est une première extension de l’ancienne limite, prenant ce qui n’était pas considéré comme une ressource, pour en créer une nouvelle (Figure 5).

Qu’est-ce qui a changé ? Les conditions naturelles ne changent pas, c’est l’homme qui a changé ses caractéristiques potentielles de comportement ; il en résulte une transformation auto-induite de ses caractéristiques écologiques. Aucune espèce animale ne sait faire cela.

Prenons un exemple encore plus pointu.

Nous pouvons aussi accroître les précipitations en agissant sur certains aspects de la météo, et je ne fais pas référence à l’ensemencement de nuages, une phénomène bien connu.

Les systèmes d’ionisation de l’air par des stations au sol peuvent accroître le taux de condensation et de précipitation de la vapeur atmosphérique. En temps normal,1 0 % de l’évaporation des océans tombe sur la terre (le reste tombe directement dans la mer) ; ces 10 % sont cependant très mal répartis géographiquement et dans le temps (Figures 6 et 7).

Les systèmes d’ionisation de l’air vont pouvoir changer cela : on modifie ainsi le taux de condensation, multiplie les précipitations et accroît la ressource en eau. Encore une fois, c’est quelque chose de propre à l’homme. Ceci montre qu’il est capable de redéfinir ce qu’est une ressource naturelle, qu’il crée de nouvelles caractéristiques écologiques, et octroi de nouvelles limites à l’espèce humaine.

Par ce type d’activité, l’homme démontre une capacité absente chez les espèces animales aux caractéristiques comportementales fixes, qui ne modifient pas fondamentalement leur environnement. L’humanité change de comportement ; elle le fait au travers d’actions consécutives à des découvertes fondamentales de principes physiques universels ; cela lui permet d’agir sur des processus situés hors de la sphère expérimentale de l’animal, hors du domaine des expériences sensuelles. Ce faisant, l’humanité se recréée comme espèce d’un niveau plus élevé.

Maintenant, abordons des questions encore plus intéressantes !

Comment cela se traduit-il dans le cas de notre ressource en eau ? Comment fournir l’eau douce nécessaire en utilisant les systèmes de contrôle du climat ?

Nous pouvons le faire en maîtrisant les principes galactiques d’ordres supérieurs qui englobent et le Système solaire, et la Terre, et tout ce qui s’y passe.

Le Principe galactique / Le climat

Nous voyons (Figure 8) les altérations géologiques du cycle de l’eau, et plus généralement les modifications du climat, mises en corrélation avec l’influence galactique sur notre planète.

Par exemple, dans cette étude nous voyons que les changements climatiques, mesurés par le débit des glaces dans l’Atlantique nord, correspondent très bien au taux de rayonnement galactique parvenant au sol. Cette étude montre une étroite relation depuis 12 000 ans.

Cette autre étude (Figure 9) montre une correspondance étroite entre la quantité de pluie sur la péninsule arabique et le rayonnement cosmique sur Terre, mesuré entre 9500 ans et 6500 ans.

Dans tous ces exemples, il apparaît que les changements du climat sur Terre sont associés aux changements galactiques. Nous voyons à cette échelle les modifications de l’intensité du Soleil, car le champ magnétique solaire régule la quantité de rayons cosmiques parvenant jusqu’au sol.

A des échelles plus vastes, on voit un autre processus apparaître – des changements climatiques associés au Système solaire voyageant dans des environnements galactiques modifiés au cours de centaines de millions d’années.

Le chercheur israélo-américain Nir Shaviv a montré que les passages de notre Système solaire dans les bras spiraux de notre Voie lactée correspondent aux périodes de glaciation majeures, de net refroidissement de la Terre.

Dans une autre étude, Shaviv montre que les variations de température correspondent aussi aux transits de notre Soleil au-dessus et en-dessous du plan galactique.

Shaviv et d’autres ont émis l’hypothèse que cette relation galaxie/climat se concrétise au travers d’un processus d’ionisation atmosphérique produit par les rayons cosmiques pénétrant l’atmosphère ; en renforçant la formation de nuages, cela conditionnerait le climat sur Terre.

C’est une remarquable découverte.

Elle nous enseigne d’une part que notre atmosphère est partiellement galactique et que le climat sur Terre reflète les modifications de l’environnement galactique. Au fur et à mesure que notre Soleil voyage dans des régions différentes de la Voie lactée, nous voyons des processus sur Terre réagir et s’ajuster à cet environnement changeant.

Avant de revenir avec ceci à la question de l’eau, je voudrais m’étendre un peu sur ce principe galactique.

La Vie et la galaxie

Le climat terrestre n’est pas seul à réagir à l’environnement changeant de la galaxie. En 1995 on a montré que, selon les 500 derniers millions d’années d’archives fossiles, le nombre d’espèces différentes vivant sur Terre passe par des variations cycliques. Même si ce n’est mentionné que brièvement dans cette étude, ces cycles de biodiversité correspondent aux déplacements de notre système solaire à travers les bras galactiques ainsi qu’au-dessus et en-dessous du plan galactique. Une étude plus récente montre une périodicité des extinctions de masse, et examine en quoi elle correspond au passage du Soleil dans le pan galactique (Figure 12).

Une étude du scientifique danois Henrik Svensmark en 2012 montre que les variations dans la productivité globale de la biosphère correspondent à la plus ou moins grande quantité de supernovas proches du système solaire (Figure 13).

Ainsi, nous voyons des indices, provocateurs, montrant que l’évolution de la vie sur Terre exprime une certaine relation par rapport à notre système galactique.

Principe galactique / Géophysique

Même le volcanisme et l’activité géophysique tendent à indiquer l’existence de certains liens avec l’environnement galactique. Le cycle de 60 millions d’années dans la biodiversité correspond à des cycles similaires des taux de sédimentation et autres processus géophysiques associés. Même si les auteurs de l’étude ne le mentionnent pas, ces cycles correspondent aux transits de notre Soleil de part et d’autre du plan galactique (Figure 14).

Une autre étude montre que les périodes de forte éruption volcanique sont liées aux périodes précédemment citées (Figure 15).

J’ai fait aussi la comparaison entre ces grandes périodes de volcanisme terrestre et l’activité volcanique de la Lune. D’après les données que j’ai pu récolter, les trois derniers événements terrestres et sélènes correspondent assez bien, semblant indiquer que ces deux corps réagissent indépendamment à quelque influence externe [au système solaire]. Cela défie notre compréhension des interactions entre la physique cosmique et la géophysique.

Les événements volcaniques lunaires Les phases d’épanchements basaltiques terrestres
18 Myr (+/- 1 Myr) “Sosigenes IMP”

33 Myr (+/- 2 Myr) “Ina”

58 Myr (+/- 4 Myr) “Cauchy-5 IMP”

"Evidences d’un volcanisme basaltique sur la Lune lors les 100 derniers millions d’années"

“Evidence for basaltic volcanism on the Moon within the past 100 million years,” Braden, et. al. 2014

15.3 - 16.6 Myr “Columbia River Flood Basalts”

29.5 - 31 Myr “Ethiopian and Yemen traps”

54 - 57 Myr “N. Atlantic Tertiary Volc. Prov.”

"Le disque galactique de matière noire et les cycles potentiels ayant in impact extraterrestre"

“Disc dark matter in the Galaxy and potential cycles of extraterrestrial impacts, mass extinctions and geological events,” Michael R. Rampino, February 18, 2015, Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Vol. 448, Issue 2.

Ces études posent plus de problèmes qu’elles n’apportent de réponses. Pour une meilleure compréhension de la vie sur Terre, du changement climatique et peut-être même de la géophysique, nous devons nous tourner vers notre galaxie. De nombreuses hypothèses essayent aujourd’hui d’expliquer ces relations ; traitons-les comme des pistes signalant l’existence de sciences futures, restant à découvrir.

Nous voyons des choses se passer dans les galaxies, mais notre niveau scientifique ne nous permet pas de les expliquer correctement. Par exemple, les anomalies gravitationnelles nous obligent déjà à construire des modèles de ce qui est appelé « matière noire ». Or, l’activité extraordinaire d’objets super massifs au centre de galaxies, les trous noirs super massifs, fait éclater nos modèles mathématiques. Le centre de certaines galaxies émet plus d’énergie et de matière que les centaines de milliards d’étoiles qui la composent ! De plus, nous percevons des dynamiques cohérentes à très large échelle, que nous ne savons pas appréhender.

Quand nous abordons ces niveaux galactiques, que se soit en termes de processus à grande échelle ou de leur interaction avec la Terre, notre compréhension s’essouffle. Voici la nouvelle frontière pour les futures générations, ce principe galactique – aussi édifiant que cet autre, découvert bien plus tôt par Kepler, celui du système solaire.

Principe galactique / L’eau

Revenons maintenant à cette question de l’eau et du climat. Comment traduire ces connaissances du principe galactique ?

Nous avons les indications montrant que le climat de la Terre, y compris le cycle de l’eau, est partiellement dépendant de l’environnement galactique ; c’est l’atmosphère galactique.

Alors que nous ne nous sommes intéressés qu’aux variations à long terme, voyons leur expression dans un temps bien plus court, de l’ordre de la journée. Lors de baisses soudaines des flux galactiques dans notre atmosphère, nommées « dépressions de Forebush », le taux d’ionisation chute et les mesures correspondantes de la condensation de la vapeur atmosphérique suivent.

Une forte baisse de l’ionisation par les rayons cosmiques provoque une diminution de la quantité d’eau dans les nuages, une baisse de la densité d’aérosols dans l’atmosphère et une raréfaction des nuages de basse altitude – tout cela en réponse aux changements de l’environnement galactique de l’atmosphère.

Qu’est-ce que cela signifie pour nos ressources en eau ?

Nous avons de solides preuves que nous pouvons gérer cet environnement nous-mêmes. L’ionisation artificielle de l’air par des stations au sol accélère ce phénomène de condensation de la vapeur d’eau et fournit des précipitations.

Prenons l’exemple de l’expérience en cours à Oman, menée par l’entreprise Australian Rain Technologies. Elle enregistre déjà de beaux succès sur les deux premières années d’un essai de cinq ans. À titre de comparaison édifiante, l’accroissement des précipitations à Oman est comparable à ce que la plus grande unité de désalinisation occidentale produira en Californie. Par contre, cette dernière consommera 38 000 KW d’électricité pour fonctionner, alors que le procédé d’ionisation requière... 2 KW ! Ce qui rend le procédé d’ionisation 20 000 fois plus efficient… et bien moins cher.

L’essai d’Oman est un exemple mené par les australiens ; il est évalué indépendamment par un institut de l’Université de Wollongong, l’Institut national pour la recherche statistique appliquée. Des essais semblables ont été menés en Australie, et depuis quelques années d’autres sont en cours avec de semblables succès au Mexique et en Israël. L’objectif est de remplir des barrages ou de réduire les incendies de forêts.

Rappelez-vous que seul 10 % de l’eau qui s’évapore de la surface des océans tombe sur terre, ce qui fait que l’humidité atmosphérique peut aussi devenir une ressource potentielle, si l’on agit selon ce principe galactique.

Ceci n’est qu’un bref aperçu de la capacité de l’humanité à modifier son comportement afin d’être en cohérence avec des principes d’ordres plus élevés ; ce faisant, elle change ses ressources disponibles et accroît la population qu’elle peut entretenir. Avec ce principe galactique, nous pouvons satisfaire nos besoin en eau, en Californie et ailleurs.

Il n’y a pas de limite de croissance inhérente à l’humanité. Ce qui la distingue de l’animal, c’est cet interventionnisme qui altère les caractéristiques de son environnement écologique. C’est un type, unique, d’action qui définit l’homme, et les frontières écologiques modifiées sont l’expression de la différence entre l’homme et l’animal. Pour l’homme, le futur n’est pas que l’écoulement du sablier ou du temps indiqué par une horloge, c’est le changement associé à la génération d’une nouvelle relation, d’un ordre supérieur, avec l’univers.

Chaque individu a le droit de participer à ce processus. Chaque individu doit avoir l’opportunité de donner un sens à sa vie, lui donner un sens véritablement humain.

Le nier et l’interdire est maléfique. L’idéologie de croissance zéro pondue par l’Empire britannique est diabolique, anti-humaine. Voilà l’enjeu de la prochaine conférence sur le climat à Paris.

Nous devons rejeter la fraude du changement climatique dû à l’homme et, au contraire, adopter un programme incitatif de science galactique. Faisons-le afin de satisfaire les besoins de la planète en eau, et surtout comme contribution à notre engagement international au progrès, au développement et à la croissance.