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En Pologne, LaRouche souligne l’importance d’un partenariat pour le développement de l’Eurasie

jeudi 14 juin 2001

Le candidat présidentiel américain Lyndon LaRouche s’est rendu à Varsovie du 22 au 25 mai. Outre plusieurs rencontres à caractère privé, il a eu l’occasion de s’adresser, devant le parlement, à 13 députés du Parti paysan (PSL) et de l’ancienne Alliance électorale Solidarité (AWS). En s’appuyant sur l’exemple de Franklin Roosevelt et des mesures qu’il prit pour sortir les Etats-Unis de la dépression économique, LaRouche aborda la nécessité de mettre en règlement judiciaire le système financier international, combiné à des mesures spécifiques que devrait prendre chaque nation au nom de la défense du principe du « bien commun ».

Pour LaRouche, le développement économique de l’Eurasie devrait être un objectif primordial d’un nouveau système de Bretton Woods. « En 1989, précisa-t-il, lors de la désintégration du Comecon, mon idée était de lancer de tels projets de développement eurasiatiques - et je considérais alors les voies ferrées polonaises comme une capacité-clé pour ce genre d’entreprise. » Mais à l’époque, le gouvernement américain de George Bush opta pour l’application de la thérapie de choc du FMI dans les pays de l’Est, ce qui entraîna leur destruction économique. Pour LaRouche, la Pologne ne pourra résoudre ses problèmes que si on lui laisse la possibilité de défendre ses propres intérêts et de devenir un partenaire à part entière d’une alliance stratégique eurasiatique.

Le 24 mai, lors d’une « table ronde » à l’Université technique, réunissant une vingtaine de scientifiques de différentes branches (économie, mathématiques, nucléaire, musicologie, histoire), LaRouche a abordé le thème de « l’éducation et la renaissance scientifique au XXIème siècle ».

Se référant aux découvertes faites par Fermat, Leibniz, Gauss et Vernadski, LaRouche souligna que la tâche de l’éducation et de l’art de gouverner consiste à favoriser en chaque enfant le développement de la méthode de découverte créatrice. Par le biais de projets pilotes en science, poursuivit LaRouche, l’Etat doit contribuer à une amélioration de la productivité et, par conséquent, le but de l’éducation est de permettre « de mieux comprendre la relation de l’homme à la biosphère et celle de l’augmentation de la productivité et du pouvoir de l’homme sur la biosphère ».

Enfin, lors d’une réunion publique organisée par l’Institut Schiller polonais, LaRouche s’est adressé à quelque 160 personnes, dont de nombreux représentants d’ambassades, de ministères, d’universités et d’instituts de recherche scientifique.