Espoir : l’Assemblée nationale vote pour la levée des sanctions contre la Russie !

jeudi 28 avril 2016

A la surprise générale, l’Assemblée nationale a voté cet après-midi, une résolution pour la levée des sanctions contre la Russie !

L’initiative de ce vote revient au député LR Thierry Mariani, co-président du Dialogue Franco-Russe. Selon Le Figaro, la résolution a été présentée en tout « par 86 députés, parmi lesquels Julien Aubert, Nicolas Dhuicq, Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson. » Ces derniers ont insisté « sur l’impact négatif des sanctions sur l’économie française, et en particulier dans le domaine agricole, aujourd’hui en crise ». Ils ont évoqué aussi, pour justifier la levée de l’embargo, « l‘objectif commun, celui de la lutte contre le terrorisme. (...) On ne peut demander à la Russie d’être partenaire dans le combat contre Daech et en même temps réclamer des sanctions à leur encontre », écrivaient les députés.

Le texte a été adopté par 55 voix pour contre 44 et deux abstentions. Les partisans de la résolution sont principalement les députés du parti Les Républicains (45 voix), à l’origine du projet, rejoints par une poignée de députés du parti socialiste (Jean Paul Dupré de l’Aude et la proche de Jean-Pierre Chevènement, Marie-Françoise Bechtel), du groupe centriste UDI (François Rochebloine, Maina Sage, André Santini), du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (Jérôme Lambert), du Front de gauche (François Asensi) et du Front national (Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen).

Le moins qu’on puisse dire est que les Socialistes n’ont pas fait du zèle pour assurer la défaite de cette résolution, ce qui amène certains à dire que le PS a voté avec ses pieds.

Dans le camp de ceux qui veulent lever les sanctions, on ose espérer que ce vote, qui n’est pas contraignant, puisse quand même « faire réfléchir l’exécutif », comme l’a dit Thierry Mariani. « Maintenant, le gouvernement doit prendre en compte cette décision. La gauche ne peut pas donner des leçons de démocratie, et prendre le Parlement pour un paillasson » a rajouté le co-président du Dialogue Franco-Russe.