Brèves

L’Institut Schiller devant la Commission indienne du plan... et le « Bretton Woods » de LaRouche présenté en Slovaquie

lundi 2 avril 2001

Le 21 mars, deux représentants de l’Institut Schiller ont pris la parole lors d’un séminaire de la Commission nationale du Plan indienne, consacré au « ralentissement de l’économie américaine et [à] ses implications ». Michael Liebig et Ramtanu Maitra ont montré, dans leurs présentations, la contraction dramatique de l’activité économique américaine au cours de ces derniers mois, qui a surpris de nombreux économistes indiens qui s’attendaient, au pire, à un « atterrissage en douceur ». Ont participé à ce séminaire, qui se déroulait en plein effondrement des marchés, deux membres de la Commission du Plan ainsi qu’un groupe d’économistes de diverses institutions.

Les assistants ont exprimé un intérêt particulier pour la question de la formation de capital dans l’économie réelle et des investissements dans l’infrastructure, que les orateurs ont opposée aux investissements sur les marchés financiers, à la simple croissance des services et à la dépendance vis-à-vis de gains de productivité fictifs dans le secteur de la nouvelle économie. Pour l’Inde, qui dispose d’un important secteur de logiciels informatiques, ce dernier point est très sensible. Le vrai défi qui se pose à cette nation, c’est d’aller au-delà de la seule reformulation de sa politique économique nationale et des mesures d’auto-défense dans les domaines monétaires et financiers, pour participer activement à la reconstruction du système financier et économique mondial.

Du 19 au 22 mars, une délégation de l’Institut Schiller et de l’EIR se trouvait à Bratislava pour des discussions intenses sur la nécessité d’établir un système de Bretton Woods tel que conçu par l’économiste américain Lyndon LaRouche. Le 20 mars, la délégation a participé à un séminaire avec des députés pour étudier l’analyse de LaRouche sur la récession aux Etats-Unis et l’incompétence totale de l’administration Bush face à la « pire crise systémiqueque le monde ait sans doute connue au cours des cinq cents dernières années », pour citer Anno Hellenbroich. Lors d’une conférence de presse le lendemain, les participants ont témoigné d’un grand intérêt pour le programme de LaRouche, dont l’agence de presse SITA a fait état.