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Nouvelle Solidarité N°1/2017

2017, quatre principes pour une sortie de crise

Nouvelle Solidarité N° 1/2017 - s’abonner.

• DÉCLARATION de Jacques Cheminade : Faire renaître « le jugement industriel ». (p. 1, 3)

• FRANCE : ÉCONOMIE

  • LE CRÉDIT PUBLIC, arme d’un État stratège. Qui contrôle la monnaie et le crédit contrôle l’économie. Après avoir présenté le principe du crédit public, nous évoquerons deux exemples où son absence fait des dégâts : la filière bois et le rachat de STX-France.
    Par la rédaction. (p. 2)
  • PAROLES DE MAIRE : relancer la filière bois, une proposition concrète. Pour approvisionner son industrie, la Chine importe de plus en plus de bois. Alors que ses premiers fournisseurs, Etats-Unis et Russie, y exportent majoritairement des sciages, la France, troisième fournisseur de feuillus tempérés, l’alimente principalement en grumes (troncs entiers), pour lui racheter ensuite des planches originaires de ces mêmes arbres ! Un maire d’une commune de l’Oise nous a fait part de ses propositions pour nous sortir de ce piège.
    Par la rédaction. (p. 2-3)
  • STX, pourquoi sa nationalisation s’impose. Bien que les conditions du rachat restent à définir, l’État français a fait savoir qu’il ne s’opposera pas au rachat de STX-France par le groupe italien Fincantieri. Endosser ce scénario, c’est nier la triple crise, économique, financière et européenne qui va secouer notre continent dans les jours et semaines à venir.
    Par Karel Vereycken. (p. 2-3)
  • PRÉSIDENTIELLES : les infrastructures s’invitent au débat. Alors que sur les plateaux de télévision, les candidats hologrammes s’affrontent le plus souvent sur des sujets éthérés et subalternes, sur le terrain, l’économie réelle est à la peine.
    Par Karel Vereycken. (p. 3)

• FOCUS : 2017, QUATRE PRINCIPES POUR UNE SORTIE DE CRISE

Grâce aux Nouvelles Routes de la soie lancées par la Chine et à d’autres initiatives de la Russie et des BRICS, une part considérable de la planète, plus de 4 milliards d’individus, a retrouvé l’espoir dans le progrès. Ce n’est pas le cas de nos pays de la zone transatlantique, devenus des champs de ruines financiers, industriels et humains, suite à plus de quarante ans de fuite en avant dans le gain spéculatif et la recherche de plaisir éphémère.
Après les États-Unis, des élections présidentielles auront lieu en France cette année. Les programmes des nouveaux présidents permettront-ils une sortie de crise ? C’est la question que nous posons dans ces pages, tout en revenant sur les leçons à tirer de la croissance fulgurante de la Chine ces trente dernières années.
Par Christine Bierre. (p. 4-5)

  • LE DÉFI À RELEVER. Le verrou à faire sauter par tout homme politique occidental voulant relancer la croissance et le plein emploi, est identifié, en négatif, par François Hollande dans son article du 9 janvier 1986, cité dans le livre Un président ne devrait pas dire ça. Trois ans après le tournant de la rigueur de François Mitterrand, il écrivait : « La contrainte extérieure décide de tout (...). Ce qu’il reste (...) de marge de manœuvre pour une politique économique, relève depuis 1983 de l’infiniment petit (...). La politique économique est désormais l’art d’accommoder les restes. »
  • LA PRÉSIDENCE Trump. À quelques jours de l’entrée en fonction de Donald Trump, il encore très difficile de dire quel sera son programme économique.
  • LA FRANCE. Comment se situent nos quatre principaux candidats présidentiels par rapport aux quatre grands principes que nous avons énoncés ?
  • L’ALTERNATIVE : les Nouvelles Routes de la soie de la Chine. Alors que les banques de la zone transatlantique sont menacées d’implosion, que les électeurs de ces pays rejettent de plus en plus les politiciens associés à cette débâcle et que les systèmes d’alliance d’autrefois, comme l’UE, chancellent, la Chine est à l’origine d’un vaste plan de relance à l’échelle planétaire, qui représente pas moins de douze fois le Plan Marshall ! C’est ce modèle chinois qui, malgré ses imperfections, est la clé du développement des nations, y compris la nôtre.

• FRANCE : ÉCONOMIE

Mettre l’intermodalité au cœur du transport. Le constat est largement partagé. La France, pourtant dotée d’atouts considérables pour jouer un rôle majeur dans le domaine maritime et portuaire, manque cruellement d’une stratégie gagnante dans ce domaine. Un nouveau « plan Freycinet », c’est-à-dire un plan d’ensemble intégrant transport maritime, ferroviaire, fluvial et routier, s’impose. Voici, après un état des lieux et une analyse de l’origine du déclin, quelques pistes pour un décollage de nos ports et de leurs hinterlands.
Par Karel Vereycken et Yannick Caroff. (p. 6-7)

  • UN « PLAN FREYCINET » pour redynamiser nos ports. Le commerce maritime assure près de 90% du transit commercial mondial. En France, il varie fortement suivant les ports, en quantité et en type de marchandises concernées...
  • CE QUE DÉFEND S&P : la patte d’oie, une réponse à la Nouvelle Route de la soie. La politique chinoise de « Nouvelle route ferroviaire de la soie » nous lance un sacré défi. Pour faire en sorte que les convois ferroviaires arrivant à Lyon en provenance de Chine ne repartent pas à vide, la France devrait s’engager à construire au plus vite la fameuse « patte d’oie », afin de transformer en canaux grand gabarit les artères reliant la Saône aussi bien au Rhin qu’à la Meuse et à la Seine.
  • LES GRANDS TRAVAUX : l’exemple inspirant du « Plan Freycinet ». En 1878, le ministre des Travaux publics, l’ingénieur Charles de Freycinet, proche de Gambetta, lance un ambitieux programme de travaux publics, principalement le parachèvement des voies ferrées, mais aussi la construction de canaux et d’installations portuaires, l’ensemble étant conçu comme un tout intégré où chaque partie contribue à l’efficacité de l’ensemble.

• AFRIQUE : GRANDS PROJETS

  • REMISE EN EAU DU LAC TCHAD, du rêve à la réalité. Apprenant qu’un protocole d’accord venait d’être signé le 13 décembre entre la société Powerchina, la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et les autorités nigérianes, en vue de lancer une étude de faisabilité du projet de remise en eau du lac Tchad, Jacques Cheminade a salué cette décision tant attendue.
    Par la rédaction. (p. 8)