Brèves

LaRouche à Khartoum

mardi 30 janvier 2001

Du 14 au 17 janvier s’est déroulée à Khartoum (Soudan) une conférence sur le thème « Paix par le développement le long de la vallée du Nil, dans le cadre d’un nouvel ordre économique mondial juste ». Ce séminaire était coparrainé par le Centre des études stratégiques du Soudan et le ministère soudanais de l’Information et de la Culture, ainsi que par l’Institut Schiller. Cet événement constitue une nouvelle étape dans la combinaison des forces au niveau régional, afin d’établir la paix par la coopération entre les pays traversés par le Nil. Etaient présents des représentants égyptiens de la Faculté des sciences économiques du Caire, le directeur adjoint de l’Institut international de la paix et du développement d’Ethiopie, et plusieurs responsables gouvernementaux et intellectuels soudanais.

Suite aux deux discours de Lyndon LaRouche sur la nécessité d’un nouveau Bretton Woods, le professeur d’économie Sam Aluko et son collègue Ode Ojuwo, du Nigéria, ainsi qu’Uwe Friesecke, de l’Institut Schiller allemand, ont documenté l’échec patent de la mondialisation. L’exemple de l’Afrique, et notamment du Nigéria, prouve clairement que l’on « ne peut pas faire de compromis avec la politique du FMI et survivre économiquement ».

L’importance de l’infrastructure dans le développement du continent africain fut mise en évidence à travers une série de discours sur le pont terrestre eurasiatique. Tandis que le Dr Gabir Said Awad, de l’université du Caire, présentait ce projet, son collègue Hamdy Abdel Rahman en décrivit l’extension vers l’Afrique à travers l’Egypte. Le directeur général de la Société des chemins de fer soudanais a ensuite exposé le programme ferroviaire soudanais. La gestion de l’eau fut le thème d’une session abordée par le ministre soudanais de l’Irrigation et des Ressources en eau, et l’ancien ministre de l’Agriculture, Abdalla Ahmed Abdalla, qui a montré comment les eaux du Nil, si elles étaient gérées équitablement et rationnellement, pourraient considérablement augmenter la production agricole, non seulement pour l’Afrique mais aussi pour l’exportation.

La session finale, consacrée à la paix par le développement comme base d’un dialogue des civilisations, fut centrée sur le processus de paix au Soudan et comprenait un discours d’Helga Zepp-LaRouche.