Vent debout contre la chasse aux sorcières anti-Trump

jeudi 27 juillet 2017

L’offensive continue pour enrayer la machine de propagande autour du « Russiagate », suite à la publication lundi du mémorandum des VIPS (vétérans du renseignement américains), relayé hier par le mouvement de Lyndon LaRouche aux États-Unis, par Solidarité & progrès en France, et partout dans le monde. Il est désormais prouvé que les courriels du Parti démocrate n’ont pas été « hackés » par les Russes, mais fuités de l’intérieur et travestis en opération russe, ce qui met à terre l’ensemble de l’accusation de collusion entre Trump et la Russie.

Interviewé par RT, l’ancien analyste de la CIA et membre des VIPS Ray McGovern a appelé le Congrès américain à lancer une enquête spécifique sur le rôle de James Comey dans l’affaire des courriels du Parti démocrate. RT lui demandant pourquoi le FBI n’était pas parvenu à accéder aux ordinateurs du DNC (Direction du Parti démocrate) pour y réaliser une expertise technico-légale, McGovern a immédiatement pointé du doigt James Comey : « c’est le Congrès et le Président qui devraient chercher la réponse à cette question. Il est tout de même risible d’entendre James Comey, l’ancien directeur du FBI, dire ’Oh, le DNC ne nous a pas laissé inspecter leurs ordinateurs’. On parle d’un acte de guerre, Non ? Et le FBI nous dit : ’Oh, nous ne voulons pas lancer d’expertise. Nous nous baserons sur la société d’investigation payée par le DNC’. (…) C’est du trafic d’influence ! La question se pose : pourquoi cela s’est-il passé ainsi ? James Comey savait-il que les investigateurs risquaient de trouver quelque chose qu’il ne voulait pas qu’ils trouvent ? Est-il impliqué dans cette opération d’obstruction, avec l’aide de la CIA ? Je n’ai pas la réponse à cette question mais le président Trump devrait se donner les moyens d’y répondre », a conclu McGovern.

Dans une tribune publiée sur antiwar.com, l’ancien directeur du budget de Reagan David Stockman dénonce le flot de mensonges, de fuites et de russophobie, fomenté par l’entourage d’Obama, en particulier sa conseillère à la Sécurité nationale Susan Rice, l’ambassadrice américaine à l’ONU Samantha Power et l’ancien directeur de la CIA John Brennan : « L’ensemble du débat public a été détourné par les forces du ’Deep state’ et leurs collaborateurs dans les milieux politiques et médiatiques. » Il en est bien sûr de même de notre côté de l’Atlantique. Le Figaro d’aujourd’hui titre à la Une : « Enquête sur l’affaire russe : le clan Trump assiégé », et revient sur les propos de Trump quelques jours avant le 12 juillet 2016, jour de la publication par Wikileaks des courriels du DNC, où il avait affirmé qu’il prononcerait bientôt un discours « très, très informatif et intéressant » sur « ce qui se passe autour des Clinton ». Le quotidien suggère ainsi que cela prouverait que Trump est bien derrière l’opération des courriels, semblant ignorer les révélations faites par le mémorandum des VIPS.

Donald Trump a pu s’expliquer, dans une interview au Wall Street Journal, sur les tensions avec le ministre de la Justice Jeff Sessions, qu’il accuse de bloquer les procédures judiciaires contre les fuites d’informations confidentielles : « Ils [les responsables du ministère] devraient poursuivre les auteurs des fuites. (…) Je parle des fuites dans le Renseignement ». La question est « pourquoi Sessions a nommé Andrew McCabe comme nouveau directeur du FBI, alors que c’est un ami de Comey et que sa femme a reçu 700 000$ de la part d’Hillary Clinton pour sa campagne électorale. Il faut nettoyer le marigot ! » Certains médias rapportent que Jeff Sessions va finalement annoncer dans les prochains jours l’ouverture d’enquêtes sur les fuites.

Trump est également revenu sur l’ensemble de la campagne anti-russe, la qualifiant de : « véritable chasse aux sorcières (...) et d’excuse pour les Démocrates pour justifier leur défaite. D’ailleurs, si vous lisez le livre ’Shattered’ [sur les dessous de la défaite d’Hillary Clinton, écrit par Amie Parnes]  », a continué le Président, « vous trouvez tout un chapitre où les Démocrates se retrouvent au lendemain de l’élection, disant : ’Oui, la Russie, c’est la Russie ; et Trump est impliqué.’ Ok, la chose intéressante, c’est que personne n’a pu prouver que j’ai été en quoi que ce soit impliqué. C’est une fraude. Nous n’avons eu aucune collusion avec la Russie ».