Brèves

Lyndon et Helga LaRouche à Budapest

mardi 12 décembre 2000

Du 4 au 7 décembre, Lyndon et Helga LaRouche se sont rendus dans la capitale hongroise pour des entretiens privés avec des responsables politiques et des universitaires, ainsi que pour prendre la parole lors d’un séminaire public à l’Académie Saint-Laszlo, devant quatre-vingts hommes politiques, chercheurs, diplomates, hommes d’affaires, responsables religieux et étudiants.

LaRouche a centré son discours sur la crise économique et financière qui se conjugue actuellement avec la crise électorale américaine. Sur ce dernier point, de nombreuses questions lui furent posées.

L’orateur a rappelé qu’en 1989, alors que le système soviétique commençait à se désintégrer, George Bush, Margaret Thatcher et François Mitterrand avaient saboté la possibilité de mettre sur pied un partenariat entre puissances transatlantiques pour la modernisation économique et le développement infrastructurel de l’Europe de l’Est. On a surtout construit des « centres commerciaux et des MacDo », tandis que des groupes multinationaux faisaient main basse sur la force de travail qualifiée de ces pays. Sans doute a-t-on gagné en liberté politique, mais les conditions de vie des familles laborieuses n’ont fait qu’empirer. Pour LaRouche, la seule alternative, non seulement aux problèmes de l’Europe de l’Est, mais aussi à la tragédie actuelle de l’humanité, consiste à reprendre la démarche de Franklin Roosevelt pendant la Grande Dépression des années 30. Dans cette perspective, il a esquissé ses propositions de réorganisation du système monétaire international basé sur les principes adoptés à Bretton Woods.

Selon lui, il faudrait mettre sur pied une « mission de coopération entre nations » dans le but de rebâtir l’infrastructure de l’ensemble de la région Danube-Balkans, notamment les transports et les réseaux électriques, de protéger les petits agriculteurs et entrepreneurs et de favoriser la coopération monétaire et financière.

Helga Zepp-LaRouche a fait remarquer qu’en chinois, les signes pour dire « crise » et « chance » sont presque identiques, ce qui exprime le fait paradoxal que les crises fondamentales, comme celle à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui, comportent non seulement des dangers mortels mais également une chance d’effectuer des changements pour une vie meilleure.