Communiqué de presse de S&P

Russiagate : le FBI, arroseur arrosé !

vendredi 2 février 2018

Communiqué de presse :

Russiagate : le FBI, arroseur arrosé !

Paris, le 2 février 2018 — Aux États-Unis, le député républicain Devin Nunes, président de la Commission sur le Renseignement de la Chambre des représentants, a annoncé la décision de cette commission de rendre publique une note de 4 pages révélant la chasse aux sorcières organisée par le FBI contre le Président Trump dans le contexte de l’affaire connue comme le Russiagate. Ce dernier a cinq jours pour opposer, s’il le désire, son véto à cette publication.

Ainsi, le FBI se retrouve comme l’arroseur arrosé. La question est tellement grave que trois hauts responsables du FBI ont été démis de leur fonction par l’Inspecteur général ces dernières semaines, accusés d’être trop proches de la campagne électorale d’Hillary Clinton.

Nommé pour mener une enquête à charge contre Donald Trump visant à prouver qu’il aurait été élu président grâce à des aides provenant de Vladimir Poutine dont il subirait un chantage, c’est bien le procureur spécial Robert Mueller du FBI qui risque aujourd’hui de devoir expliquer pour qui il roule !

Face à l’ampleur de l’affaire, même les médias français, en pointe dans les attaques contre Donald Trump depuis son élection, ont été obligés d’en faire part.

Cependant, personne n’évoque les principales révélations du dossier Nunes : les graves accusations de connivence avec les Russes portées contre Trump par le FBI, ont été compilées par Christopher Steele, un ancien du MI6 payé par l’équipe de campagne de Clinton pour le faire. Pire, ce montage a été utilisé par le FBI pour obtenir de la FISA (l’Agence Fédérale de surveillance des renseignements) la mise sous écoute des responsables de la campagne de Trump ! Ce dernier fait est gravissime, car il implique la manipulation du FBI par une puissance étrangère contre un président des Etats-Unis.

Sur l’ensemble de ce dossier, comme sur d’autres, c’est le site de Solidarité & Progrès qui depuis juillet dernier couvre, de façon hebdomadaire, les soubresauts de ce qui est en passe de devenir l’une de plus grosses affaires d’Etat aux États-Unis depuis le Watergate.

Car, que l’on aime ou pas Donald Trump, faire sortir la vérité est l’obligation de tout journaliste, surtout quant il est clair que ceux qui mènent l’offensive contre le Président américain, le font au nom d’une politique de confrontation à l’égard de la Russie et de la Chine, qui est ce que Trump veut éviter.

Contact presse : 06 28 75 06 83