La Renaissance économique de l’humanité passe par la réhabilitation de Lyndon LaRouche

lundi 14 octobre 2019, par Helga Zepp-LaRouche

Lyndon Larouche et son épouse.
EIRNS

Ce texte d’Helga Zepp-LaRouche, présidente de notre parti frère en Allemagne, le Büso, sera diffusé dans plusieurs pays à partir du 10 octobre 2019.

Imaginez : on se donne rendez-vous pour la fin du monde et, à la date fatidique, rien ne se passe ! On verra alors, comme sur un grand tableau, la mascotte climatique Greta Thunberg entourée de banquiers centraux, traders et autres banquiers d’affaires, nullement inquiets d’une explosion de la température d’ici 18 mois (comme l’affirme le prince Charles), mais totalement euphoriques devant l’explosion des méga-profits qu’ils ramasseront grâce au « verdissement » de la finance mondiale. Et alors le monde, en dépit des variations climatiques, continuera simplement à tourner !

Cette variation sur le thème du vieux slogan pacifiste : « Imaginons qu’il y ait une guerre mais que personne ne prenne les armes » n’est pas inutile, car elle rappelle qu’une idéologie n’a de prise que lorsqu’elle trouve assez de gens pour s’y soumettre.

Il n’y a pas d’urgence climatique. Les données portant sur les derniers 500 millions d’années montrent que notre climat terrestre varie continuellement, avec une alternance constante de périodes chaudes et froides. (La dernière de ces périodes froides, ou petit âge glaciaire, s’est terminée en 1850.)

Dans l’incapacité de s’appuyer sur des faits scientifiquement vérifiables, les catastrophistes climatiques font appel à des modèles informatiques dont les prévisions se sont avérées largement exagérées. L’échec de ces modélisations démontre que le climat global est un domaine très complexe, où la plus grande rigueur scientifique s’impose. Alors que les activités de l’homme n’ont qu’un effet marginal sur le climat, le fait d’ignorer, comme le fait le GIEC, l’impact des activités solaires sur notre biosphère est le summum de l’incompétence scientifique.

La diabolisation du CO2, dans l’objectif affiché de décarboner l’économie mondiale, est aussi rationnel que de brûler des sorcières sur un bûcher pour éviter les épidémies.

Le CO2 n’est pas un agent polluant, mais au contraire un élément constitutif du vivant, pour la végétation en particulier, et donc essentiel à l’agriculture, un des socles de l’existence humaine.

En réalité, cette décarbonation de l’économie mondiale que le monde financier cherche à nous imposer conduirait à la ruine des pays industrialisés, à la destruction des pays en développement et à un recul démographique sans précédent, c’est-à-dire un génocide.

L’hystérie climatique orchestrée par le monde financier et les grands médias sous sa coupe représente une des plus grandes opérations de propagande médiatique de l’histoire, si vaste et si efficace qu’elle aurait sans doute conduit Joseph Goebbels, le ministre de la propagande d’Hitler, constatant son échec relatif, à prendre sa retraite.

Ce qui se joue est ailleurs : le système financier néolibéral est au bout de ses contradictions. Au lieu d’éradiquer les causes du krach de 2008, on les a sanctuarisées par une politique hyper accommodante de liquidités, en pratiquant onze ans d’assouplissement quantitatif et des taux d’intérêt quasiment nuls et désormais négatifs. Le plan de l’oligarchie financière ? Les banques centrales, d’après une note présentée par BlackRock à la veille de la rencontre annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, aux Etats-Unis, sont appelées à opérer un « changement de régime ». Les banques centrales, qui resteront « indépendantes », feront tourner la planche à billets et fourniront directement des liquidités aux acteurs publics et privés, par dessus les gouvernements élus.

Jadis, c’est de cette façon que Hjalmar Schacht, le ministre des Finances du régime nazi, avait financé la mobilisation de guerre par l’émission de bons. Cette fois-ci, les liquidités injectées seront sans doute exclusivement consacrées au verdissement de l’économie mondiale.

Pour une grande partie de la population, piégée dans l’idéologie néolibérale dominante, il est très difficile de se rendre compte à quel point les axiomes de ce système sont erronés.

Cette idéologie implique non seulement un changement de régime financier, mais aussi des changements de régime contre la présidence américaine, la Russie et la Chine, comme on le voit avec les événements de Hong Kong. Cette idéologie pose également comme parfaitement normal qu’une poignée d’individus s’enrichisse toujours plus au détriment de la majorité, que l’Afrique reste à jamais sous-développée, puisque, de toutes façons, chaque être humain n’est qu’un parasite qui pollue et qu’on a atteint les limites à la croissance. Enfin, pour ce type de néo-libéralisme, toute opinion en vaut une autre.

Cependant, du point de vue des lois de l’univers et de l’évolution humaine qu’elles déterminent, ces axiomes sont aussi erronés que la plupart des superstitions moyenâgeuses qu’étaient la scolastique, la sorcellerie ou l’auto-flagellation.

Si nous voulons nous tirer de cette crise qui semble échapper à tout contrôle, nous devons changer notre façon de penser. Nous devons trouver une référence nous permettant de revoir nos « certitudes » sur l’humanité et l’univers où nous vivons, et en vérifier la validité. Ce point de référence, c’est l’exploration spatiale et les voyages interplanétaires.

Les vols habités dans l’espace sont la démonstration éclatante que le philosophe allemand Leibniz avait raison en affirmant que nous vivons dans « le meilleur des mondes possibles ». Non pas dans le sens cynique du Candide de Voltaire, en quelque sorte le Sir David Attenborough de son époque, raillant l’image optimiste de l’homme présentée par Leibniz, mais en démontrant que l’homme est de loin l’espèce (connue) la plus créative, capable, en découvrant de nouveaux principes physiques, de surmonter tous les obstacles à son développement.

Comme l’économiste américain Lyndon LaRouche (1922-2019) le démontre dans son livre There Are No Limits to Growth (Il n’y a pas de limites à la croissance), ce sont les découvertes de principes physiques toujours plus complexes mais vérifiables, qui fournissent la base de nouvelles « plateformes économiques », capables d’accueillir plus de gens, mieux nourris, éduqués et bénéficiant d’une espérance de vie plus longue.

Le concept de croissance n’a rien avoir avec celui imaginé par des imbéciles simplistes tels que Malthus, qui pensent dans le monde causal d’une arithmétique euclidienne ou géométrique, alors qu’il s’agit d’une multiplicité multiplement connexe, qui se complexifie à des ordres supérieurs inexplicables par les ordres inférieurs. La raison créatrice, la force la plus développée de l’univers, engendre de nouvelles singularités capables d’augmenter l’efficience humaine dans l’univers par delà toutes les contraintes.

Le meilleur exemple en sera la maîtrise prévisible de la fusion thermonucléaire contrôlée, par laquelle l’homme, répliquant la fusion des atomes au cœur du Soleil, produira des quantités quasi-illimitées d’énergie et de matières premières. Autre exemple, la confirmation récente de la Théorie générale de la relativité d’Einstein par l’observation d’ondes gravitationnelles et de trous noirs, au centre des deux mille milliards de galaxies que le télescope Hubble a permis d’identifier jusqu’à ce jour.

Cette nouvelle approche doit rejeter la pseudo-religion des banquiers, des grands médias et des prophètes climatiques, au profit d’un débat scientifique sur des faits expérimentalement vérifiables. A cet égard, le programme Artemis lancé par le président Trump, prévoyant un retour de l’homme sur la Lune d’ici 2024 et une base lunaire vers 2028, est une initiative prometteuse, de même que les programmes spatiaux de la Chine, de l’Inde, de la Russie et de l’Agence spatiale européenne (ESA).

Sans surprise, le succès économique sans précédent de la Chine ainsi que la dynamique induite par son projet des Nouvelles Routes de la soie, montrent que favoriser l’innovation scientifique est hautement plus profitable pour les pays qui s’y engagent que la folle course au profit des pays néolibéraux.

Si nous parvenons à amener l’Europe et les Etats-Unis à coopérer avec l’Initiative chinoise une ceinture, une route (ICR), et dans le cas des Etats-Unis, à coopérer avec la Chine dans le domaine des voyages interplanétaires, l’humanité ne sera pas au bord d’une apocalypse climatique, mais plutôt au début d’une nouvelle ère où la raison, inhérente à l’homme, pourra s’épanouir librement et permettre à l’Humanité d’accéder, en quelque sorte, à l’âge adulte.

Nous façonnerons un âge plus humain et démontrerons que ce monde est réellement le meilleur des mondes possibles, parce que nous éveillerons le génie qui sommeille en chaque être humain. Les degrés de liberté pour développer notre espèce s’accroîtront proportionnellement au nombre d’individus à qui l’occasion sera offerte de réaliser leur propre potentiel.

La pleine réhabilitation de Lyndon LaRoucheconstitue l’étape incontournable pour atteindre ce nouveau paradigme de la pensée. Cet homme a été persécuté et emprisonné dans les années 1980 et 1990 par les grands inquisiteurs de « l’Empire britannique », dans une tentative désespérée d’étouffer ses idées.

Le monde a besoin de la vision optimiste de penseurs comme Leibniz, Schiller, Einstein, Krafft Ehricke et Lyndon LaRouche, parce que le pessimisme culturel de Malthus, de Nietzsche et de Spengler conduit au fascisme et à la guerre, alors qu’une vision positive de l’homme conduit à de nouvelles Renaissances et des périodes de prospérité. A nous tous de décider quelle direction on prendra !

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