Tractage et résistance devant l’usine Renault de Choisy-le-Roi

lundi 22 juin 2020


Jeudi 18 juin 2020, des militants S&P sont allés à la rencontre des 250 salariés et 150 intérimaires travaillant à l’usine Renault de Choisy-le-Roi (Val de Marne), dont le constructeur automobile a annoncé fin mai la fermeture. Ce sont 4 600 emplois en France et plus de 10 000 à l’étranger qui sont condamnés à disparaître dans le cadre du plan d’économie de 2 milliards d’euros que le groupe a lancé sur les trois prochaines années. Auxquels il faut ajouter les dizaines de milliers d’emplois menacés chez ses sous-traitants...

Faute d’Etat-stratège, faute de souveraineté monétaire, le gouvernement se contente d’« accompagner Renault » vers le développement des véhicules électriques, là où la vraie technologie de rupture, la plus prometteuse — mais nécessitant de développer des infrastructures totalement nouvelles sur le territoire —, est celle de l’hydrogène, en ce qui concerne l’avenir de l’automobile.

Renault s’apprête donc à fermer son site de Choisy, quitte à fermer son unique et très performante unité de recyclage de moteurs.

A l’heure où l’on ne cesse de parler « transition écologique », « Made in France » et « relocalisation », cela ne fait que confirmer que, derrière les mots et les paroles à la mode, la première des batailles reste de libérer notre pays de l’oligarchie financière. Car pendant que les employés de Renault font leurs cartons, l’argent magique des Banques centrales pleut par milliers de milliards sur les bourses, les banques et les fonds spéculatifs de tout genre...

Les solutions existent, battez-vous pour !