Joe Biden : les courriels du fils en disent long sur le père

vendredi 23 octobre 2020

Chronique stratégique du 23 octobre 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

La publication par le New York Post (NYP) des courriels de Hunter Biden, le fils du candidat démocrate, a provoqué une onde de choc dans la campagne présidentielle, à deux semaines du scrutin. Les malversations de Joe Biden, qui avaient pu être mises sous le tapis lors de la procédure de destitution contre Donald Trump, sont désormais déballées sur la place publique.

Le NYP a publié le 14 octobre le contenu d’échanges électroniques du fils Biden, obtenus dans un ordinateur qui avait été laissé dans le magasin d’un réparateur, et qui semble bien lui appartenir. Ils exposent des malversations gravissimes de Joe Biden et de son fils, bien connues depuis de nombreuses années, mais vigoureusement écartées comme fantaisistes par la machine médiatique.

Censure pro-Biden ?

Ces révélations sont explosives ; en témoignent les efforts orwelliens des « médias sociaux » de la Silicon Valley et de l’ensemble de l’establishment pour en empêcher la diffusion, et pour les qualifier de « désinformation russe ». Elles mettent à nu la tentative du Parti démocrate, de Wall Street, des médias et du complexe militaro-industriel de placer leur homme de paille aux commandes de la plus grande puissance mondiale, au milieu de la plus grave crise de civilisation de l’histoire moderne.

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Joe Biden, le candidat du complexe militaro-financier

Au lendemain de la publication du NYP, Twitter a bloqué le compte officiel du quotidien, l’un des plus importants du pays, le privant d’interaction avec ses 1,8 millions d’abonnés, en invoquant le non-respect des règles sur la protection des données personnelles. De son côté, Facebook a également limité la diffusion de l’article en question, en prétextant vouloir attendre des « vérifications » sur l’authenticité des documents dévoilés.

Il faut dire que tout de l’establishment anglo-américain est actuellement arc-bouté pour sauver la fragile pole position de leur poulain dans les sondages, qui traîne avec lui tant de casseroles qu’on voit mal comment les Démocrates auraient pu choisir un pire adversaire contre Donald Trump.

Famiglia e corruzione

Intitulé « Les courriels secrets de Biden », l’article du NYP présente une série d’échanges de Hunter Biden avec plusieurs personnes. Ces documents ont été récupérés dans un ordinateur laissé dans une boutique de réparation dans le Delaware, l’État de Biden. En décembre 2019, le propriétaire du magasin a remis l’ordinateur au FBI, qui n’a pas jugé utile d’en faire une pièce pour la défense de Trump dans le procès pour destitution, qui se déroulait au moment-même au Congrès. Rappelons que les Démocrates accusaient le président américain d’avoir exercé de la pression sur le président ukrainien Zélenski, lors d’une conversation téléphonique en juillet 2019, suggérant d’enquêter sur la corruption impliquant la famille Biden en Ukraine. Aujourd’hui, le même FBI affirme que l’utilisation par la campagne de Trump des informations contenues dans l’ordinateur est la preuve que le président américain est susceptible d’être manipulé par la Russie !

Caricature. "Non ! Tu ne peux pas faire Hunter Biden pour Halloween !"

Cependant, le propriétaire du magasin avait pris soin de transmettre une copie des documents à Rudy Giuliani, l’avocat de Trump, qui l’a remise lui-même au NYP. Parmi les documents figure notamment une vidéo dans laquelle Hunter, qui est connu pour son long passif d’addiction aux drogues, apparaît fumant du crack et ayant des relations sexuelles avec une femme non identifiée. Dans l’un des échanges courriels avec sa propre fille, il écrit : « Personne dans la famille ne me respecte (…). C’est vraiment dur, mais ne t’inquiète pas, contrairement à papa, je ne te demanderai pas de me filer la moitié de ton salaire », laissant ainsi entendre que Joe Biden a profité personnellement des opérations financières juteuses de son fils en Ukraine.

La révélation la plus dévastatrice pour le clan démocrate est l’échange entre Hunter et Vadym Pozharskyi, un membre du conseil d’administration de Burisma, une compagnie gazière ukrainienne, dont le fils Biden avait également intégré le conseil d’administration en 2014. Dans ces messages, qui datent d’avril 2015, Pozharskyi remercie Hunter d’avoir arrangé une rencontre à la Maison-Blanche avec son père Joe Biden, qui était alors vice-président.

Huit mois après les remerciements de Pozharskyi à Hunter, Joe Biden a mis sous pression le président urkrainien Porochenko et le Premier ministre Iatseniouk pour qu’ils écartent le procureur général Viktor Shokin, qui enquêtait sur la corruption impliquant son fils au sein de Burisma. Au cours de son voyage à Kiev, en décembre 2015, il les menaça d’annuler un prêt d’un milliard de dollars — ce dont il s’est lui-même vanté cyniquement, en déclarant lors d’une conférence au Council on Foreign Relations, en 2018 : « Je les ai regardé et ai dit : ‘Je pars dans six heures. Si le procureur n’est pas viré, vous n’aurez pas l’argent’. Eh bien, le fils de pute, il a été viré ».

Faire éclater la vérité

Couverture du n° d’octobre du journal Nouvelle Solidarité — Abonnez-vous !

Comme nous l’avons affirmé sur ce site, Biden est clairement le choix d’Obama et de Hillary Clinton ainsi que d’un complexe militaro-financier qui rêve de reprendre pleinement les rênes de la politique américaine. Et ce, afin d’entraîner le monde dans un conflit contre la Russie et la Chine. Les États-Unis, et par conséquent le monde, se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins, entre une dérive autoritaire fasciste et un sursaut patriote républicain.

Lors d’une conférence avec nos amis du Comité d’action politique de LaRouche (LPAC), les lanceurs d’alertes de la NSA William Binney et Kirk Wiebe ont souligné l’urgence d’exposer la vérité sur la fraude du « Russiagate ».

Nous sommes déjà dans une guerre civile, a expliqué Wiebe. Car les guerres civiles ne commencent pas par des coups de feu, elles commencent par des désaccords sur des questions fondamentales. Voulons-nous, en tant que pays, être une République constitutionnelle, et serons-nous capable de la garder ? Est-ce que nous chérissons la liberté d’expression ? Ces derniers jours, nous avons été témoin de la censure la plus flagrante, et elle ne fera que s’aggraver.

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