Élections US : toujours ce parfum si familier de fraude #2

mercredi 11 novembre 2020

Chronique stratégique du 11 novembre 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

Alors que les médias américains se sont arrogés le pouvoir de désigner Joe Biden comme vainqueur, l’équipe de Trump a lancé plusieurs recours en justice sur des graves soupçons d’irrégularités et de fraude électorale. Et vu que les scrutins se jouent sur quelques milliers de voix, une petite irrégularité fait la différence. Jusqu’ici, la Russie, le Mexique, le Brésil, la Slovénie et la Chine ont refusé de reconnaître le démocrate comme « president elect », contrairement à Macron, Merkel, Conte et l’UE. Les amis de LaRouche, avec les lanceurs d’alerte de la NSA William Binney et Kirk Wiebe, mettent en lumière les techniques de fraude et les outils informatiques qui ont été utilisés au cours du dépouillement des votes.

Quand des médias décident qui est élu

Samedi 8 novembre, quatre jours après le vote, CNN et Associated Press ont désigné Joe Biden vainqueur et futur président, usurpant ainsi le pouvoir alloué par la Constitution américaine aux États et au Collège électoral – seules institutions habilitées à déterminer qui a remporté l’élection et devient le « président élu ».

Ce qui n’a pas empêché Emmanuel Macron de tweeter immédiatement : « Les Américains ont désigné leur président. Félicitations Joe Biden et Kamala Harris ! » Le président français a été suivi du Premier ministre italien Giuseppe Conte, de la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique Boris Johnson, ainsi que des responsables de l’UE à Bruxelles.

De leur côté, la Russie et la Chine n’ont pas voulu adresser de félicitations à Joe Biden, préférant attendre les résultats officiels des élections, et évoquant les multiples procédures judiciaires lancées par l’équipe de Donald Trump. De même, le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) a déclaré le 7 novembre que son gouvernement respectera l’autodétermination du peuple américain et qu’il ne félicitera aucun candidat « tant que le processus électoral ne sera pas terminé ».

AMLO a comparé l’effort actuel pour faire reconnaître la victoire de Biden avec l’élection présidentielle de 2006 au Mexique, que le candidat néolibéral Felipe Calderon avait emporté contre lui, au moyen d’une fraude électorale flagrante. « Nous avions beaucoup souffert de pressions internationales, lorsqu’ils nous ont volé la présidence. Le dépouillement n’était pas terminé que déjà certains gouvernements étrangers reconnaissaient ceux qui s’étaient auto-proclamés vainqueurs », a rappelé AMLO.

Lundi, tandis que les médias présentaient Biden comme le nouveau messie descendu sur Terre pour sauver le monde atlantiste à la dérive, la directrice des services généraux de l’administration américaine (GSA en anglais), Emily Murphy, a refusé de signer la lettre autorisant les équipes du démocrate à commencer à travailler à la passation de pouvoir, bloquant de fait les financements fédéraux nécessaires pour la mise sur pied de la nouvelle administration. Dans la foulée, le ministre américain de la Justice, William Barr, a donné son feu vert à l’ouverture d’enquêtes sur d’éventuelles irrégularités lors du vote du 3 novembre.

Vous avez dit « conspirationniste » ?

Par un singulier effet d’amnésie collective, les médias de masse semblent avoir oublié qu’en 2016, Hillary Clinton et les démocrates, qui refusaient d’accepter la victoire de Trump, avaient menacé de lancer des recours juridiques sur des soupçons de fraude électronique dans les États du Wisconsin, du Michigan et de la Pennsylvanie, comme le rapportait alors le journal Le Monde. Les recours n’avaient finalement pas été engagés, la machine démocrate préférant jouer la carte de « l’interférence » et la « collusion » russes.

Ainsi, quand Hillary Clinton dénonce une fraude électorale, les médias l’applaudissent et lui accordent mille tribunes. Mais lorsque c’est Trump qui le fait, on le coupe au milieu de sa conférence de presse (!), on colle l’étiquette de « conspirationnistes » à tous ceux qui diraient la même chose, et on censure les publications partagées sur les réseaux sociaux, comme l’ont fait Facebook et Twitter – le groupe Facebook « Stop the Steal » (« Stoppons le vol »), par exemple, créé au lendemain de l’élection, a été fermé alors qu’il avait engrangé plus de 300 000 membres en 48h. Comme quoi, on est anti-conspirationniste quand ça arrange !

Des enquêtes doivent avoir lieu

Selon Kirk Wiebe, ancien de la NSA et lanceur d’alerte, « il apparaît [dans ces élections] une multiplicité de différents types de corruption », qui définissent « une attaque massive contre notre système électoral ».

D’ailleurs, Joe Biden ne l’a-t-il pas admis lui-même, à travers son désormais fameux lapsus (vidéo ci-dessus), affirmant :

Nous sommes dans une situation où nous avons mis en place – et vous l’avez fait pour notre administration, celle du président Obama, avant celle-ci – nous avons mis en place, je pense, l’organisation de fraude électorale la plus étendue et la plus inclusive de l’histoire de la politique américaine.

C’est pourquoi des enquêtes doivent être menées sur chaque cas de fraude potentielle. Dans notre précédente chronique, nous avons déjà rapporté quelques exemples qui nécessiteraient une enquête approfondie.

Les enquêtes devraient entre autres se concentrer sur le logiciel Dominion Voting, utilisé pour comptabiliser les votes dans 30 États – dont la Géorgie et le Michigan, deux États où un renversement en faveur de Biden a eu lieu. Dans le comté d’Antrim, dans le Michigan, un recompte manuel a permis de découvrir un « pépin » dans le comptage informatique, qui avait transformé une avance de 3 000 voix pour Trump en une avance équivalente pour Biden. Comme l’explique l’ancien directeur technique de la NSA, William Binney, en matière de programmation informatique, il n’y a pas de « pépin », car cela fait partie de la programmation de l’ordinateur. Ce logiciel a été utilisé dans 65 comtés du Michigan, dont neuf des 30 plus importants. Notons en passant que le directeur exécutif du logiciel est le chef de cabinet de Nancy Pelosi, la toute puissante « Speaker » démocrate du Congrès, et que le principal actionnaire est un certain Richard C. Blum, le mari de la sénatrice démocrate Diane Feinstein...

Interviewée le 8 novembre sur Fox Business, Sidney Powell, l’avocate du général Michael Flynn, a dénoncé avec force l’utilisation du programme Dominion :

Les Démocrates ont dépensé des centaines de millions de dollars pour fabriquer la fraude du « Russiagate » et le dossier « Steele » ; ils ont fait conduire une enquête spéciale pendant deux ans ; ils ont tenté une procédure de destitution frauduleuse ; (…) il n’y a pas de raison qu’ils n’aient pas mis en oeuvre tous les moyens d’une fraude électorale pour voler cette élection

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Ce qui est en jeu dépasse de loin les personnes de Biden ou de Trump ; cela concerne la survie de la plus grande démocratie du monde. Ces élections américaines ne sont toujours par pliées. Plus que jamais, ne croyez pas les médias. Mieux, aidez-nous à développer les nôtres.

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