Fraude électorale aux USA : l’éléphant sur le canapé que les GAFAM veulent cacher

jeudi 10 décembre 2020

Chronique stratégique du 10 décembre 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

La bataille fait rage aux États-Unis pour faire éclater la vérité sur les élections américaines. N’en déplaise aux médias et aux milliardaires qui les contrôlent, à la suite du Texas, 17 États américains viennent de déposer un recours devant la Cour Suprême, demandant d’engager des poursuites judiciaires sur les irrégularités massives survenues selon eux dans les États de Géorgie, du Michigan, de Pennsylvanie et du Wisconsin. De son côté, l’Institut Schiller a porté le sujet à un niveau mondial, créant une Commission d’enquête internationale composée d’avocats et d’experts juridiques.

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Etats-Unis : une Commission internationale d’enquête se penche sur la fraude électorale

A quelques jours du Collège électoral – le 14 décembre, jour où les « grands Électeurs » désignés par l’élection du 3 novembre devront voter –, la réalité sur le terrain est presque diamétralement l’inverse à celle présentée par les médias, qui font tourner en boucle, avec un acharnement suspect en lui-même, l’image d’un Donald Trump isolé et retranché derrière son premier cercle, et voyant ses recours judiciaires rejetés les uns après les autres. Car la mobilisation populaire ne fait que grandir contre ce qui apparaît bien comme une vaste fraude, au fur et à mesure que s’accumulent les témoignages et des preuves de plus en plus tangibles des manipulations survenues en particulier dans les « États pivots ».

Le 9 décembre, les procureurs généraux de 17 États (Missouri, Texas, Alabama, Arkansas, Floride, Indiana, Kansas, Louisiane, Mississippi, Montana, Nebraska, Dakota du Nord, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Utah et la Virginie occidentale), emmenés par Éric Schmitt du Missouri, ont déposé des recours devant la Cour Suprême, en soutien à celui déposé lundi par le procureur du Texas, et auquel La Cour — qui se trouve ainsi mise sous une pression croissante — doit rendre une réponse aujourd’hui jeudi.

Quelques jours plus tôt, lors d’une audition devant le Sénat de Géorgie, l’équipe juridique du président Trump a présenté une vidéo issue des caméras de surveillance de la State Farm Arena, un bureau de vote d’Atlanta, montrant un groupe de quatre personnes procédant, entre 23h et 1h du matin, au dépouillement de milliers de bulletins – récupérés dans des placards – après avoir demandé à toutes les personnes – journalistes, observateurs et scrutateurs – de quitter les lieux dans l’attente de la reprise du dépouillement le lendemain matin à 8h30. La vidéo de l’audition au Sénat a été vue par près de deux millions de personnes.

Quand Facebook finance le bon déroulement « démocratique » des élections

Mardi 8 décembre, la National Public Radio (NPR) a révélé que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, et sa femme Priscilla Chan, ont distribué 400 millions de dollars, via la Chan Zuckerberg Initiative, au Center for Tech and Civil Life, une société « non lucrative ». Ces sommes d’argent colossales sont ensuite parvenues entre les mains de responsables locaux et nationaux en Géorgie, en Pennsylvanie, dans le Michigan et le Wisconsin, afin de les « aider » à faire face aux conditions sanitaires difficiles qui allaient s’imposer dans les bureaux de vote.

Les fonds ont en effet permis de financer l’embauche de personnel et d’équipements supplémentaires pour faire face à l’arrivée massive de bulletins de vote par correspondance, et pour accélérer le processus de dépouillement. Ainsi, le généreux Mark Zuckerberg a permis de pallier à un manque criant, d’autant plus qu’en mars le Congrès n’avait alloué que 400 millions de dollars pour les élections. Et c’est ainsi que l’argent privé est venu « sauver » des élections démocratiques — le privé, on le sait bien, fait toujours mieux que le public, surtout lorsqu’il s’agit d’organiser une élection !

Il apparaît ainsi que, entre autres, des responsables du Comté de Fulton, en Géorgie – justement là où se trouve la State Farm Arena – ont reçu 6,3 millions de dollars. Gageons que les efforts déployés par Facebook – avec ses confrères de Twitter et de YouTube – pour supprimer systématiquement toute publication soutenant la thèse « conspirationniste » de la fraude électorale, ont permis de garantir le retour sur investissement de Mark Zuckerberg...

Un enjeu mondial

En parallèle de la mobilisation populaire des Américains contre ce déni manifeste de démocratie, l’Institut Schiller a parrainé la mise sur pied d’une « Commission internationale d’enquête », composée d’avocats et d’experts juridiques de différents pays, afin de porter le combat au niveau requis, c’est-à-dire celui d’une opération internationale, impliquant des forces extérieures comme intérieures aux États-Unis, y compris quelques grosses pointures de BlackRock, dans l’objectif d’imposer le candidat Joe Biden.

Suite à la visio-conférence du 28 novembre, la Commission a publié le 5 décembre une déclaration, traduite en plusieurs langues, résumant l’ensemble des éléments présentés le 28 novembre attestant d’une fraude électorale.

Parmi les témoignages entendus par la Commission, notons celui de William Binney, ancien directeur technique de la NSA et lanceur d’alerte, qui a rapporté les nombreux problèmes liés aux machines de décompte des votes, citant l’exemple de la Géorgie, où 300 000 votes en faveur de Biden ont été comptabilisés à 3h du matin.

Le colonel Richard Black (cr) a évoqué quant à lui les similarités entre les circonstances entourant l’élection et la mobilisation populaire attisée contre Trump, et celles des manifestations du Printemps arabe et des changements de régime survenus au Moyen-Orient et en Europe de l’Est. Harley Schlanger, un des porte-paroles de l’Institut Schiller, a étayé cette thèse en montrant les connections politiques et financières douteuses entre Lord Mark Malloch Brown, le dirigeant de la société mère de Smartmatic, SGO – qui a fourni les logiciels des machines de votes électroniques dans plusieurs États – et le philanthrope George Soros, le généreux mécène démocrate des « révolutions de couleur ».

Soulignons que Lord Malloch Brown n’est pas un personnage anodin, puisqu’il est membre du tout puissant « Privy Council » de la Reine Elizabeth II. Cet ancien chef de cabinet et ministre au Foreign Office est connu pour avoir été le principal agent de liaison entre les services britanniques et l’équipe de Barack Obama, lors de la campagne présidentielle en 2007-2008. Il est impliqué dans la longue histoire des manipulations et orchestrations des changements de régime, notamment avec l’Open Society Fondation de Soros (dont il vient d’être nommé président), visant à renverser des gouvernements nationalistes et les remplacer par des marionnettes qui appliquent une politique néolibérale favorable au prédateurs et spéculateurs financiers de Londres et de Wall Street. Avec pour objectif final, comme l’avait exprimé Tony Blair en 1999, d’en finir avec « l’ordre Westphalien » des États-nations souverains et d’y substituer une « gouvernance » mondiale gérée par l’oligarchie financière anglo-américaine.

C’est pourquoi la Commission parrainée par l’Institut Schiller appelle à l’ouverture d’« une enquête pénale fédérale » sur la possibilité d’ « un acte en bande organisée visant à falsifier les résultats de l’élection présidentielle de 2020, non seulement par des intérêts nationaux et domestiques qui auraient pu être impliqués, mais aussi par le lien possible avec des agents étrangers et/ou des pays qui porteraient atteinte à la souveraineté et aux libertés des États-Unis et de leurs citoyens ».

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