20 et 21 mars

Visioconférence de l’Institut Schiller,
inscrivez-vous !

mercredi 17 mars 2021


« Le monde à la croisée des chemins, deux mois après l’investiture de Biden » : voici le thème de la visio-conférence internationale organisée par nos amis de l’Institut Schiller samedi 20 et dimanche 21 mars.

Nous vous invitons à vous y inscrire à cette adresse.

Cette conférence rassemblera des participants de Russie, Chine, Afrique, Europe et Amériques autour d’un dialogue sur la façon de répondre aux multiples crises qui menacent l’humanité. Grâce à une stratégie de « paix par le développement » telle que Helga Zepp et Lyndon LaRouche l’ont défendue depuis 50 ans.

Programme prévisionnel (heure de Paris - HNEC) :

Samedi 20 mars

15h à 18h — Première table ronde

Mettre fin au désert culturel : l’urgence d’une nouvelle Renaissance
et d’une culture digne pour toute l’humanité

  • Helga Zepp-LaRouche : « Pourquoi la poésie et la musique doivent dépasser l’esprit partisan »
  • Liliana Gorini : « La Divine Comédie de Dante : sortir de l’enfer par la voie de la science et de l’exploration spatiale »
  • John Sigerson : « Penser comme un Beethoven »
  • Dennis Speed : « Quelle culture pour les Etats-Unis ? »
  • Lyndon LaRouche (1922-2019) : extrait vidéo où il donne sa vision de la culture
  • Carolina Dominguez : « Comment résoudre la crise de l’éducation »
  • Megan Dobrodt et Jason Ross : « Les trois missions martiennes et au-delà »

19h à 22h — Deuxième table ronde

La menace d’affrontement entre grandes puissances et comment l’écarter

  • Helga Zepp- LaRouche : « Le monde a besoin d’un nouveau paradigme »
  • Intervenant de Chine
  • Intervenant de Russie
  • Intervenant des Etats-Unis
  • Bouthaina Shaaban, conseillère de la présidence syrienne

Période questions/réponses

  • Dennis Small (Etats-Unis), Executive Intelligence Review (EIR) : « Ouvrir les Amériques à l’Initiative une ceinture, une route »
  • Simón Levy (Mexique), fondateur de la chaire des affaires sino-mexicaines à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM), ancien secrétaire d’État au Tourisme (2018–2019)
  • Alejandro Yaya (Argentine), ingénieur chimiste, master en politique de défense, vice-président de l’Institut civil de technologie spatiale ; conseiller en gestion technique, innovation et transfert des processus technologiques, ainsi qu’en formation scientifique et technique
  • Denys Pluvinage (France), vice-président de l’Alliance franco-russe
  • Sultan M. Hali (Pakistan) : « La Nouvelle Route de la soie et le Pakistan »
  • Richard Freeman (Etats-Unis), EIR : « The Great Reset : le grand bond en arrière »

Dimanche 21 mars

15h à 18h — Troisième table ronde

Région indopacifique, Caucase, Europe de l’Est et Asie du Sud-Ouest :
surmonter les conflits locaux grâce à la « Nouvelle Route de la soie »

  • Hussein Askary, Institut Schiller : « Reconstruire l’Asie du Sud-Ouest »
  • Hisham Sharaf, ministre des Affaires étrangères (Yémen)
  • Haidar Al-Fuadi Al-Atabe, député (Irak)
  • Shakeel Ahmad Ramay, directeur du Centre chinois à l’Institut pakistanais des politiques de développement durable
  • Richard Black, sénateur (Etats-Unis) : « La vérité sur la crise syrienne »
  • Ziad Ayoub Arbache (Syrie), professeur d’économie à université de Damas
  • Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France dans les pays arabes, africains et latino-américains. Ancien directeur de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA)
  • Jacques Cheminade (France), président de Solidarité & Progrès : « Un appel à l’action »

19h à 22h — Quatrième table ronde

Pandémies et crise alimentaire :
relever le défi grâce à la méthode de la « coïncidence des opposés »

  • Marcia Baker (Etats-Unis) : « Notre mobilisation agricole pour éradiquer la faim dans le monde »
  • Jocelyn Elders (Etats-Unis), ancienne directrice de la Santé des Etats-Unis : « Une mission pour la jeunesse »
  • K. Lang (Etats-Unis) : « Un projet pilote pour l’Afrique »
  • Shirley Evers-Manley (Etats-Unis, Californie), médecin
  • Témoignages d’agriculteurs américains

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Contexte et objectif

Deux mois après l’investiture de Joe Biden à la présidence des États-Unis, le monde est confronté à une multitude de crises : les États-Unis s’orientent délibérément vers un affrontement géopolitique avec la Chine et la Russie. A leur effort pour contenir la montée de la Chine en tentant de forger une alliance indo-pacifique, voire une OTAN mondialisée, Chine et Russie répondent en formant une alliance militaire. L’oligarchie financière, centrée sur la City de Londres, Wall Street et la Silicon Valley, tente de retarder l’effondrement inévitable du système financier transatlantique en prévoyant d’injecter entre 30 et 50 000 milliards de dollars dans le « Great Reset » du Green New Deal. Cela marquerait la fin des nations industrielles et, si elle est mise en œuvre avec succès, cette « grande réinitialisation » entraînerait une réduction drastique de la population mondiale.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies met en garde contre le risque de voir, rien que cette année, 270 millions de personnes mourir de faim à cause d’un sous-développement aigu, aggravé par la pandémie de COVID-19 et les fermetures d’entreprises qui ont déjà détruit 500 millions d’emplois. Le Yémen subit en ce moment-même la crise humanitaire la plus dramatique depuis la Seconde Guerre mondiale, avec une famine qui menace 20 millions de ses habitants. Le fait de ne pas traiter cette situation, à laquelle on pourrait facilement remédier pourvu qu’on en ait la volonté politique, en fait un véritable génocide. En Syrie, un tiers de la population est menacée par la faim, victime d’une guerre par procuration, opposant en apparence Israël et l’Iran, mais qui est en réalité le théâtre d’une possible troisième guerre mondiale entre la forme moderne de l’Empire britannique (Royaume-Uni et États-Unis), d’un côté, et la Russie et la Chine de l’autre.

On assiste à une compétition systémique : alors que la Chine, mais aussi de nombreuses nations asiatiques, font revivre leurs anciennes civilisations, les intégrant dans une perspective d’avenir pleine d’optimisme, basée sur l’innovation scientifique et technologique, l’Occident sombre dans un nouvel âge des ténèbres en adoptant les pratiques culturelles les plus dégénérées, une politique du « tout va bien » digne des derniers jours de l’Empire romain. Aussi, le seul espoir pour l’espèce humaine d’échapper à cette crise existentielle sera d’impulser consciemment une Renaissance de la culture classique et un dialogue entre les meilleures traditions culturelles de l’histoire universelle.

Dans cette perspective, l’Institut Schiller invite des personnalités de Russie, de Chine, d’Afrique, d’Europe et des Amériques pour un dialogue sur la façon de répondre à cette crise existentielle de l’humanité, en adoptant une stratégie de « paix par le développement ». Pendant cinquante ans, Lyndon LaRouche a encouragé cette approche, appelant à se projeter dans les cinq décennies à venir afin de susciter la nécessaire révolution dans les affaires humaines pour faire face ensemble à ces crises, en tant qu’espèce humaine, et libérer le potentiel créateur de l’humanité pour créer un monde digne de ce nom.