Cette conjuration bancaire permettant aux banksters d’éviter la prison

jeudi 9 septembre 2021, par Tribune Libre

Pierre-Henri Leroy.

Le 30 août 2021, sous le titre Pourquoi faut-il réformer (d’urgence) le système financer et bancaire, la rédaction du Journal de l’Economie revient sur La conjuration bancaire, l’ouvrage remarquable de Pierre-Henri Leroy, le fondateur de Proxinvest, première agence française de conseil de vote des actionnaires.

Comme Jacques Cheminade, Pierre-Henri Leroy plaide depuis longtemps pour une urgente réforme du système bancaire, notamment la mise en place d’une séparation bancaire stricte à la Glass-Steagall. C’est pour cela qu’il avait accepté en 2017 de faire partie du Conseil consultatif de Jacques Cheminade lors de sa candidature en 2017.

Depuis 2013, les militants de S&P ont tenté de convaincre de nombreux parlementaires de l’auditionner pour plaider la proposition de loi de S&P sur cette question. Nos braves élus sont évidemment débordés et surtout, en attente de la prochaine crise financière...

Structuré, documenté, implacable, précise l’article, ce brûlot « ne sera pas recommandé par les économistes professionnels qui ont, à peu d’exception, besoin pour survivre de la mamelle alimentaire des grandes banques et assurances. »

Pour commander l’ouvrage.

Pour cet imprécateur, véritable Torquemada du système bancaire actuel, celui-ci est coupable de multiples méfaits et n’est pas digne des privilèges que leur consent la réglementation en France comme dans le reste de l’Occident.

La thèse de cette « conjuration bancaire », critique sévère et convaincante du régime dit de ’banque universelle’, n’est pas nouvelle : nombre d’économistes et financiers en ont parlé, notamment lors de la crise de 2008, et certains y adhèrent, souvent ’sotto voce’. Ce qui est ici nouveau est l’exhaustivité de l’analyse et la richesse de la démonstration apportée par un praticien connu des marchés financiers.

« (...) Un autre ’scoop’ de ’La conjuration bancaire’ touche à une matière curieusement peu analysée, le ’quantitative easing’. Ces concours monétaires des banques centrales, lancés à partir de 2011, bénéficient depuis la crise financière aux banques privées intéressées auxquelles la BCE a offert crédits bonifiés et rachats d’actifs pour plus de 4000 milliards d’euros, et ceci sans aucun contrôle analytique de cette subvention massive au secteur privé. Alors qu’il s’agit bien de cadeaux de la collectivité des nations de l’Euro, notre Cour des comptes ou nos parlementaires sont restés aux abonnés absents. Sans nier l’utilité de ces mesures, mais surpris par le mutisme et l’absence de contrôle de cette fontaine publique, Pierre-Henri Leroy est sans doute le premier à calculer le coût de ces aides aux banques privées françaises : cinq milliards par an, cinquante milliards depuis 2010… excusez du peu. On le voit, l’auteur ne craint pas d’embrasser large et de se faire peu d’amis à la Bercy. »

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