Clichy, le jeudi 7 avril 2022
Je serai relativement bref.
Cette élection présidentielle est devenue une caricature. Pire, elle est hors sujet.
Face au péril de dislocation économique et de guerre, un trop plein d’ambitions personnelles ne peut servir les intérêts fondamentaux de la nation.
Des catalogues de mesures et l’évaluation statistique de leurs coûts ne peuvent tenir lieu de direction politique.
Alors, l’espérance doit-elle disparaître ?
Non !
Non, car la France porte en elle les ressources d’un redressement pour affronter l’oligarchie financière qui exerce sa perversité destructrice. A condition qu’une politique de justice sociale et de respect du travail humain chez nous, s’accorde à une politique internationale servant la cause de l’humanité.
Notre moment de l’histoire est celui d’une crise de civilisation, il exige donc un lien entre notre destin et celui du monde.
Quel que soit notre vote, notre engagement doit être de relever ce défi-là. Le méconnaître réduit à l’impuissance.
Certains considèrent qu’apporter son suffrage à tel ou tel candidat plus protestataire que les autres serait de nature à ébranler le complexe militaro-financier dominant. Je partage leurs raisons mais on ne peut s’en tenir à une protestation au sein du système.
Reconstruire et refonder doit, bien davantage, inspirer notre engagement. Après cette présidentielle, dans la dynamique des législatives et bien au-delà, pour parvenir à un nouvel Edit de Nantes entre les partis et une nouvelle Paix de Westphalie dans le monde.
Je demande à toutes celles et à tous ceux qui en saisissent aujourd’hui la nécessité, de se mettre en rapport avec Solidarité & Progrès et moi-même, par delà les allégeances convenues.
Le chemin de la raison doit passer par l’adhésion du sentiment.
