Après avoir rassemblé les premiers 30 000 euros nécessaires au démarrage de nos campagnes législatives, notre caravane militante a pu s’envoler vers la Vendée et la Gironde afin de soutenir nos candidats sur le terrain. Ils nous attendaient impatiemment et, grâce au soutien de nos concitoyens, nous étions au rendez-vous !
Cependant, nous ne sommes encore qu’au début de l’aventure. Plusieurs semaines nous séparent du premier tour des élections législatives et il nous reste beaucoup à accomplir.
C’est pourquoi nous lançons un nouvel appel aux dons afin de rassembler à nouveau 30 000 euros et continuer l’offensive comme nous l’avons commencée. Avec l’assurance que vous comprendrez cet appel, étant donné l’importance de nos idées, et que vous participerez d’une manière ou d’une autre à l’aventure.
En attendant, nous vous invitons à attacher vos ceintures et à profiter du voyage. Notre caravane des législatives est en route et ne s’arrêtera pas avant quelques semaines !
Cœurs vendéens
C’est tout juste le lendemain du second tour des présidentielles que notre caravane des législatives, accompagnée de Jacques Cheminade, s’élance en direction de la Vendée pour soutenir nos deux candidatures sous l’égide du groupement la Raison du Peuple et du parti politique Solidarité & Progrès.
En comptant les sympathisants sur place, les amis Gilets jaunes mobilisés avec nos candidats dès le début de la contestation populaire en 2018, nous ne sommes pas moins d’une quinzaine sur le terrain pour soutenir Virginie Fouquet (coiffeuse et candidate dans la 4ème circonscription de Vendée), Benoît Jamonneau (agent territorial et candidat dans la 2ème circonscription), ainsi que leurs suppléants respectifs Daniel Guédon (retraité du logement social et ancien administrateur de la CAF) et Stéphanie Guillet (travailleuse handicapée, opératrice en industrie agroalimentaire). Tous Gilets jaunes de la première heure ayant beaucoup œuvré à réunifier les différents mouvements et groupes de leur région, ainsi que plusieurs autres groupes politiques et associatifs sur l’ensemble de la France.
Au vu des résultats au second tour dans la région en faveur d’Emmanuel Macron, on est en droit de penser que porter une candidature indépendante en Vendée est un véritable chemin de croix ! Mais c’est sans compter avec la détermination de nos candidats et de leurs suppléants qui, en plus d’être très connus dans la région pour leur engagement politique et syndical de longue date, n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire connaître leur candidature avant même que les autres partis politiques (cherchant arrangements et compromis en tous genres) ne se lancent, à leur tour, dans la course.
Nous sommes donc les premiers à faire campagne dans la région, devant les usines et les hôpitaux, sur les marchés, en porte-à-porte dans les villes et les villages, sollicitant les médias pour qu’ils couvrent notre mobilisation. Avec comme munitions, 10 000 tracts de campagne, 300 affiches à coller, des chasubles aux couleurs du parti politique et des badges à l’effigie de la Raison du Peuple.
Peu de temps après notre arrivée, un premier article est publié dans le Ouest-France de la Roche-sur-Yon du 27 avril (journal édité à plus de 380 000 exemplaires dans toute la France et dont les pages de la Roche-sur-Yon comptent plusieurs milliers d’abonnés). L’article présente nos deux candidats sous l’étiquette « La Raison du Peuple, un mouvement né de l’association du parti Solidarité & Progrès de Jacques Cheminade et de République Souveraine, un parti créé par Georges Kuzmanovic », et annonce la réunion publique prévue le vendredi 29 avril en présence de Jacques Cheminade. Plusieurs citoyens rencontrés par la suite nous ont d’ailleurs très vite identifiés grâce à cet article.
Pour comprendre le contexte de la campagne, il faut savoir que la Vendée est l’un des départements français ayant le plus faible taux de chômage en raison d’une politique de très bas salaires. Donc, bien qu’il semble en apparence bénéficier d’une meilleure santé économique comparé à d’autres départements, on y voit une misère sociale très forte et une grande inquiétude chez les citoyens vis-à-vis de l’avenir et de la montée brutale des prix. C’est pourquoi nous tapons dans le mille avec notre campagne contre les causes de l’inflation, visant à « reprendre le contrôle de notre argent » et redonner un réel « pouvoir vivre » à tous les citoyens.
Durant toute la semaine, nous parcourons les contrées vendéennes, écumons les marchés de Mortagne-sur-Sèvre, des Herbiers, Chantonnay, Moutiers-les-Mauxfaits, la Roche-Sur-Yon. A Saint-Laurent-sur-Sèvre où notre candidate Virginie Fouquet tient son salon de coiffure, beaucoup de ses clientes et clients la reconnaissent et l’encouragent à continuer le combat. L’une d’entre elles s’empare même de plusieurs tracts et promet de les distribuer dans sa rue en assurant qu’elle et toute sa famille voteront pour Virginie. « C’est toi ma candidate ! » lui assure-t-elle.
Une distribution devant l’usine agroalimentaire Fleury-Michon de Pouzauges, avec Daniel Guédon, nous permet aussi d’engager de très bonnes discussions sur l’intérêt d’avoir des députés représentant le monde du travail. D’autant plus que Daniel a travaillé pendant plusieurs années dans l’usine et qu’il est connu des employés ainsi que de la direction.
Aussi, devant le Centre hospitalier départemental (CHD) de la Roche-sur-Yon, Benoît Jamonneau, très investi dans des associations sportives sur le handicap, distribue son tract de campagne et fait connaître sa candidature. Les réactions sont vives, tellement les employés de l’hôpital, actuellement en grève, sont en colère contre le démantèlement du système de santé et la détérioration de leurs conditions de travail. Une occasion pour nous de revenir sur la principale cause de ce démantèlement et de mettre en avant nos solutions pour inverser cette destruction.
Santé, handicap, éducation et jeunesse, de même que la démocratie et le travail, seront d’ailleurs les principaux thèmes de discussion entre candidats et citoyens lors de notre réunion publique du vendredi 29 avril. Durant cette soirée, Jacques Cheminade et les deux candidats échangent avec une trentaine de citoyens, tout en répondant aux questions des journalistes de TV Vendée et de TV 3 Provinces, deux médias locaux présents pour l’occasion. Dans un magnifique esprit d’optimisme et de détermination à mobiliser les plus jeunes dans ce combat, la réunion se termine avec un appel à l’action et une invitation à participer à la grande mobilisation prévue le lendemain.
Le lendemain, donc, un samedi, nous nous retrouvons sur la place Napoléon, lieu central de la Roche-sur-Yon, distribuant nos tracts aux passants sous un imposant barnum aux couleurs du parti Solidarité & Progrès et la Raison du Peuple, décoré de nos affiches de campagne. C’est l’occasion de rencontrer quelques étudiants qui se cherchent politiquement et se posent de sérieuses questions sur leur avenir, ainsi que des Gilets jaunes et des syndicalistes très en colère et inquiets de la montée des prix dans les stations-service et les supermarchés. La plupart connaissent bien nos candidats et leurs suppléants pour les avoir croisés dans les manifestations et sur les ronds-points. Après une intense discussion avec Jacques Cheminade, un retraité, très remonté contre le démantèlement de la France, décide de s’abonner au journal Nouvelle Solidarité. Quelques soutiens d’Emmanuel Macron, pas toujours ravis de nous croiser mais avec qui nous pouvons quand même échanger, repartent avec notre tract. Bref, une occasion rêvée de faire connaître nos idées et nos candidats.
Le 1er mai, lors de la manifestation de la Fête du travail, nous défilons avec Jacques Cheminade aux côtés des candidats et autres amis syndicalistes et Gilets jaunes. Un article couvrant l’événement dans les pages Vendée du Ouest-France mentionne d’ailleurs la présence de Jacques Cheminade dans le défilé. A la fin de la manifestation, devant la préfecture de la Roche-sur-Yon, c’est une nouvelle occasion pour Jacques Cheminade et ses militants de discuter avec des syndicalistes, mais aussi avec des jeunes de la France Insoumise, curieux de comprendre comment redonner un visage à cette volonté populaire de changement, de redressement et de justice sociale, en France et dans le monde.
Après cette semaine d’intense mobilisation, nous devons quitter nos amis vendéens pour rejoindre Bordeaux où nous attend un autre candidat. En promettant, bien évidemment, de revenir avant le premier tour des élections, faire rayonner nos idées et notre optimisme dans ces contrées vendéennes où l’accueil fut particulièrement chaleureux et humain, et où l’esprit révolutionnaire semble vouloir s’étendre aux autres régions de France.
