Après avoir rassemblé les premiers 30 000 euros nécessaires au démarrage de nos campagnes législatives, notre caravane militante a pu s’envoler vers la Vendée et la Gironde afin de soutenir nos candidats sur le terrain. Ils nous attendaient impatiemment et, grâce au soutien de nos concitoyens, nous étions au rendez-vous !
Cependant, nous ne sommes encore qu’au début de l’aventure. Plusieurs semaines nous séparent du premier tour des élections législatives et il nous reste beaucoup à accomplir.
C’est pourquoi nous lançons un nouvel appel aux dons afin de rassembler à nouveau 30 000 euros et continuer l’offensive comme nous l’avons commencée. Avec l’assurance que vous comprendrez cet appel, étant donné l’importance de nos idées, et que vous participerez d’une manière ou d’une autre à l’aventure.
En attendant, nous vous invitons à attacher vos ceintures et à profiter du voyage. Notre caravane des législatives est en route et ne s’arrêtera pas avant quelques semaines !
Récolte en Gironde
En avant donc avec Jonathan ! En avant vers la Gironde !
Dès le 2 mai, après une semaine intense de campagne en Vendée, nous voilà donc repartis pour la sixième circonscription de Gironde où notre jeune candidat, Jonathan Florit (19 ans), armé de ses 5000 tracts et ses 250 affiches fraîchement arrivées, nous attend pour toute une semaine de campagne, et où deux nouveaux militants viennent en renfort depuis la Bretagne et Paris.
Première étape : le marché du Taillan-Médoc, où une réunion publique se tiendra le jeudi 5 mai en présence de Jacques Cheminade. Pendant qu’une équipe installe son stand sur le marché, une autre distribue en centre-ville les tracts de campagne et l’invitation à la réunion. Deux autres équipes se chargent de quadriller les quartiers de la ville en porte-à-porte. Même chose le lendemain à Mérignac, où une équipe distribue au marché du matin tandis qu’une autre parcourt les quartiers du centre en porte-à-porte. Puis, collage d’affiches mené tambour-battant avec le candidat lui-même sur les emplacements d’affichage public.
Bref, la mobilisation de ce début de semaine distribuera jusqu’au dernier des 6000 tracts d’invitation à la réunion, pour y convier un maximum de citoyens. Un véritable défi, compte-tenu du découragement et du rejet vis-à-vis de la politique, largement exprimés par les habitants que nous croisons. Bien qu’ayant couvert près de 60 % des quartiers du Taillan-Médoc en porte-à-porte, deux nouvelles personnes seulement se rendent à la réunion du jeudi. Mais près d’une quinzaine de citoyens, sympathisants de longue date, famille, amis et soutiens de Jonathan, et quelques autres rencontrés pour la première fois, après plusieurs échanges téléphoniques ou via les réseaux sociaux, sont venus écouter ce que notre jeune candidat ainsi que Jacques Cheminade avaient à dire. Avec en prime, une petite radio locale, Radio Mérignac, venue interviewer l’ancien candidat à la présidentielle et l’actuel candidat aux législatives.
Quel est, pour toi, le rôle d’un député ? Que penses-tu de l’écologie ? Quelle serait l’une de tes premières mesures si tu étais élu ? Voilà quelques-unes des questions posées à Jonathan durant les deux heures de discussion. Jacques Cheminade, lui, insiste sur l’importance d’une candidature comme celle de Jonathan. Car son engagement est un exemple donné aussi bien à sa génération qu’aux plus anciens pour inspirer et éveiller ce bloc populaire qui grandit en France, désireux de justice sociale et de paix. C’est d’ailleurs l’une des préoccupations majeures de Jonathan. Je veux représenter les jeunes au Parlement, dit-il, et faire entendre dans les rangs du pouvoir la voix de cette partie de la population qui n’a pas de voix. Parmi les autres sujets abordés, l’inflation et la difficulté à finir les fins de mois, question à laquelle Daniel Menuet, qui a été candidat avec Solidarité & Progrès en 2007 et 2012, répond en arborant les schémas pédagogiques sur le tract de campagne de Jonathan qui expliquent clairement les trois étapes cruciale pour redonner aux citoyens un « pouvoir vivre » : stricte séparation des banques (banques de dépôt et de crédit d’un côté, et banques d’investissements sur les marchés financiers de l’autre), nationalisation de la Banque de France et politique de crédit public visant à rééquiper l’économie nationale et faire vivre notre tissu de PME-PMI.
Plusieurs des citoyens présents à cette réunion s’engagent alors à soutenir le candidat, en contribuant financièrement d’une part, puis en promettant de l’épauler sur le terrain et en porte-à-porte.
A vrai dire, faire connaître Jonathan, au moins à Mérignac, ne s’avère finalement pas si compliqué. Car il y mène une activité associative très intense depuis son plus jeune âge. Il se trouve être le délégué régional de l’Association nationale des apprentis de France, dans le cadre de sa formation en alternance visant à faire de lui un équipier polyvalent du commerce. En 2018, en tant que conseiller départemental des jeunes, il s’est aussi beaucoup investi en tant que bénévole dans des associations mérignacaises. Et depuis quatre ans, il est également président d’une association culturelle pour les jeunes, dont sa suppléante, Patricia Labansat, est vice-présidente.
Autant dire que sa présence sur le marché de Mérignac le samedi matin n’est pas passé inaperçue. Entre les membres d’une association défendant la mémoire des anciens combattants, une candidate aux législatives distribuant elle aussi son tract ou encore quelques militants syndicaux ou élus locaux mérignacais, tous connaissaient Jonathan et n’étaient pas étonnés de le voir faire campagne. Fort de cet engagement pour les autres, pour sa ville et pour son pays, Jonathan arpente alors les allées du marché pour appeler ses concitoyens à voter pour lui et, comme le dit son slogan, « aller de l’avant ! »
De l’avant, en ce dimanche 8 mai, c’est ainsi que nous quittons cette Gironde si accueillante, repartant vers l’Ile-de-France pour continuer nos campagnes en prêtant main forte à Benoît Odille dans la 5ème circonscription de l’Essonne et Arnold Voillemin dans la 12ème circonscription de Seine-Saint-Denis. En comptant bien revenir avant le premier tour des élections, avec un passage dans le Tarn-et-Garonne et l’Hérault.
Mais ça, c’est un autre épisode de l’aventure…
