Tract

Ne battons pas en retraite ! Mobilisons pour notre dignité et le futur

mercredi 18 janvier 2023

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S&P

Solidarité & Progrès, notre parti, apporte son total soutien à vos syndicats unis par votre engagement dans un combat qui est le nôtre.

Car la casse des retraites s’inscrit dans le plus grand « plan social » de l’histoire. L’oligarchie financière, le business, les think-tanks anglo-américains et leur serviteur Macron sont les fossoyeurs du travail humain. Ils démantèlent le service public et désertifient notre territoire. Ce n’est pas seulement de l’incompétence, c’est une destruction planifiée obéissant au « verdict des marchés » et d’une Union européenne qui les sert.

Ils veulent un monde où le travail formate et déclasse, nous voulons un monde où il émancipe et élève. Ils veulent un monde sans joie, nous voulons des jours heureux.

Vous qui lisez ce tract, vous le savez ou vous le ressentez déjà, avec vos mots et votre combat. Que peut donc apporter de plus un parti politique ? D’abord vous dire que la mobilisation pour les retraites va bien plus loin que les retraites. C’est du type de société vers laquelle nous voulons aller qu’il s’agit.

Ils veulent un monde sans joie, nous voulons des jours heureux.

Avoir enfin des retraites dignes suppose qu’on respecte le travail humain, qu’on ait d’abord de bons boulots où l’on se sente bien parce qu’on sert ses semblables et les générations futures. Et qu’ensuite, notre travail accompli, la société prenne soin de nous, non par bienveillance mais parce que le travail créateur est une chaîne continue.

La retraite, ce n’est pas tant d’actifs qui financent tant de retraités. C’est une productivité physique réelle accrue qui permettra de financer des retraites heureuses, mettant fin aux spéculations virtuelles ! Les retraités ne sont pas un coût, comme nos ennemis le pensent cyniquement, mais des êtres humains qui consomment, épargnent, aident leurs enfants, font du bénévolat. Qu’ils vivent de mieux en mieux et profitent de leur retraite à 60 ans n’est pas seulement un droit individuel, c’est le signe de l’amélioration et du progrès de notre société. La « réforme Macron » trahit, elle, ceux qui ont fait la France et ceux qui vont la construire.

Alors, comment y arriver ? A court terme, il y a des ressources disponibles. Par exemple en prenant une part des milliards de dividendes du CAC40, en pistant les milliards d’euros placés à l’étranger par « l’optimisation fiscale », en poursuivant la paix et non en préparant une guerre de haute intensité en Europe. Améliorons ainsi les petites et moyennes pensions, éliminons la décote qui pénalise les carrières incomplètes, notamment les femmes, ne faisons plus financer les retraites des riches par les retraités modestes !

Oui, mais tout cela nous serait repris par l’inflation et l’austérité sociale si nous n’allons pas plus loin. Il faut que s’impose chez nous un bloc populaire pour construire le monde d’après celui de l’oligarchie financière.

Premièrement, nous le peuple, avec nos syndicats qui ont pour mission d’assurer des emplois et de bons salaires, nous devons faire pression sur les partis d’opposition pour qu’ils arrêtent leurs querelles vulgaires et subalternes, comme le proclamait Charles de Gaulle et le faisait Jean Jaurès, en élevant toujours le débat. Eux, au contraire, leur entre-soi en fait des collabos du système.

Deuxièmement, ce qui permettra la victoire est une nouvelle politique économique rétablissant l’autorité de la nation sur l’émission d’argent. En nous accordant, à l’international, aux pays émergents, ceux du Grand Sud, et à tous ceux qui s’efforcent d’élaborer une nouvelle architecture de sécurité et de développement international qui ne soit plus fondée sur une finance folle et criminelle.

Cela nous éloigne des retraites ? Non, car si un peu d’internationalisme sans projet en éloigne, beaucoup d’internationalisme organisé en rapproche.

Élever le débat que portent les retraites jette le défi de l’espoir et de l’espérance chez nous et dans le monde. Relevons-le ensemble !