Brèves

Le journal chinois le Quotidien du Peuple cite LaRouche sur le nouveau Bretton Woods

mardi 26 avril 2005

Quelques jours après la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale du G-7, alors que se multipliaient les appels affolés en faveur d’un flottement de la monnaie chinoise (notamment de la part de l’administration Bush), le Quotidien du Peuple a présenté à ses lecteurs la proposition de Lyndon LaRouche pour une réorganisation du système financier et monétaire international de type Bretton Woods. L’article, intitulé « Le célèbre économiste américain Lyndon LaRouche : appel à l’établissement d’un nouveau système de Bretton Woods », est d’abord paru dans l’édition du 18 avril en langue chinoise, puis dans l’édition on-line du 21 avril du People’s Online Daily. L’interview suivait de quelques jours la menace du Sénat américain d’imposer des tarifs prohibitifs aux importations chinoises.

« A maintes reprises, ce célèbre économiste américain a prévu les crises financières dans diverses parties du monde, telles les crises brésilienne, russe et asiatique. Lors d’une récente interview téléphonique accordée à notre correspondant [à Washington], il a déclaré sans détour : "Le Sénat américain a perdu la raison ! Il ne devrait pas imputer le problème qui affecte l’économie américaine au taux de change du renminbi. L’attitude unilatérale et antagoniste du Sénat, qui a des relents d’impérialisme, n’aide simplement pas à résoudre le problème."

« Il a aussi déclaré sur un ton prophétique : il faut pratiquer une intervention chirurgicale d’urgence afin de résoudre les problèmes qui frappent l’économie américaine. Selon lui, le système financier et monétaire mondial est dans un tel état de putréfaction qu’il en est incurable. Il doit donc être entièrement réorganisé ; une réforme n’y changerait rien. L’objectif ultime de sa réorganisation complète est d’établir un nouveau système de Bretton Woods . »

Le Quotidien du Peuple a également cité Stephen Roach, économiste en chef de la Morgan Stanley, qui déplore la campagne accusant la Chine d’être responsable des énormes déficits commerciaux et du compte courant américains.