Brèves

L’analyse de LaRouche sur les attentats de Londres

mercredi 13 juillet 2005

Dans un court mémorandum rédigé le 9 juillet, Lyndon LaRouche analyse le contexte dans lequel se sont déroulés les actes de terrorisme qui ont ensanglanté la ville de Londres le 7 juillet.

  1. Les attentats et leurs répercussions les plus significatives du point de vue stratégique interviennent dans un climat marqué par :
    1. l’imminence d’un effondrement général en chaîne du système monétaro-financier ;
    2. le « sommet-spectacle » du G-8 à Gleneagles, en Ecosse, au cours duquel George W. Bush aurait blessé un policier écossais, heurté par le vélo de ce pauvre « canard boiteux » de Président. Les attentats terroristes ont éclaté pendant la dernière partie de ce sommet ;
    3. l’évolution de « l’affaire Plame » (impliquant Karl Rove), sur laquelle était rivée l’attention du monde. On a eu confirmation que la Maison Blanche de Bush, le bureau du vice-Président Cheney et la machine du comité exécutif du Parti républicain sont étroitement impliqués dans la divulgation du nom d’une agente secrète de la CIA, Valerie Plame, ce qui constitue un crime.
  2. Parmi les principales conséquences des attentats terroristes, LaRouche relève notamment que :
    1. les marchés financiers internationaux ont été inondés de liquidités en quantité suffisante pour reporter l’effondrement du système monétaro-financier jusqu’à une date ultérieure à la conclusion du sommet du G-8 ;
    2. le Premier ministre britannique et son ministre des Affaires étrangères Jack Straw ont proféré des accusations tout à fait incompétentes et mal intentionnées sur les auteurs présumés des attentats ;
    3. des responsables de la sécurité et de la police britanniques ont clairement dénoncé la propagande répandue par Tony Blair et Jack Straw ;
    4. les articles sur les événements parus le lendemain dans le Washington Post, entre autres, font preuve d’une incompétence et d’une hystérie patentes ;
    5. parallèlement, on a lancé une propagande dénuée de toute crédibilité sur une hypothétique reprise de l’économie américaine.

« Où se trouvait le spectre d’Hermann Goering (l’instigateur de l’incendie du Reichstag) dans la soirée précédant la panique qui devait éclater le lendemain ? » s’interroge Lyndon LaRouche dans son mémorandum.