Communiqués

Notre honneur face à M. George Bush

mardi 8 août 2006

par Jacques Cheminade

Au cours des années trente, l’on serra trop la main à M. le Chancelier Hitler. On considérait alors la fonction, par delà l’homme et la politique. Je n’ai jamais pris cette mauvaise habitude. Je considère les êtres humains et les conséquences de leurs actes. Je n’aurais donc jamais serré la main à Hitler, du moins à partir de l’incendie du Reichstag.

Aujourd’hui, aucun dirigeant responsable ne devrait plus désormais serrer la main de M. le Président George Bush. D’abord, pour éviter la contamination de la bêtise satisfaite. Ensuite, pour lui signifier qu’il y a des limites à ne pas dépasser dans la vie politique internationale. Enfin et surtout, pour faire connaître qu’il y a une autre Amérique, la vraie, celle de Lyndon LaRouche, de John Murtha et de John Conyers, celle qui porte le flambeau de Franklin Roosevelt et de Martin Luther King.

L’on dira que l’on serait dès lors tenté de ne plus serrer la main à MM. Olmert et Ahmadinejad. Eh bien, non. Eux sont des suicidaires, d’eux mêmes et de leurs peuples, M. Bush est, lui, un homme qui, sous l’influence de l’oligarchie financière qui le contrôle, pousse les autres au suicide. En rejetant l’exigence libanaise d’un retrait immédiat de l’armée israélienne du Liban-Sud, M. Bush a exposé crûment ce qu’il parraine, vers où il conduit le peuple israélien et comment il détruit le Liban.

Les palinodies de notre politique étrangère doivent donc cesser. Que les autres pays européens fassent généralement pire que nous n’est en aucun cas une excuse. Nous ne pouvons à nous seuls arrêter la course à l’abîme et faire face à toute la misère du monde. Ce n’est pas une raison pour demeurer passifs. Ce n’est pas une raison pour tolérer, chez nous, les manœuvres d’une synarchie financière qui prend le contrôle de nos entreprises, promeut la soumission et fomente l’abaissement social.