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LaRouche accueille le Congrès avec une conférence internet et une nouvelle proposition de budget orienté vers l’investissement

mardi 9 janvier 2007

Un important contingent de militants du LaRouche Youth Movement était au Capitole pour accueillir les membres du 110ème Congrès et leur proposer un agenda ambitieux : une double destitution - Cheney d’abord, puis Bush - et un programme de reprise économique, suivant les lignes indiquées par Lyndon LaRouche dans un nouvel article sur « L’art perdu du budget d’investissements ». Ce document a pour objet d’ouvrir les yeux des législateurs sur une conception vitale pour l’existence future du pays : l’investissement productif à long terme dans l’infrastructure nationale. (Cet article est disponible en anglais à en cliquant ici.)

Ces mêmes questions seront abordées par Lyndon LaRouche le 11 janvier, lors de sa conférence internationale sur Internet depuis Washington, sur le thème « L’ancienne science économique est morte, place à la nouvelle ! » (à suivre en direct sur www.larouchepac.com).

L’ordre du jour du nouveau Congrès prévoit l’ouverture immédiate d’auditions sur la politique du gouvernement Bush et sur la conduite de la guerre en Irak. Deux exemples : le sénateur Joe Biden entamera des auditions à la commission des Relations extérieures dès le 9 janvier, et le sénateur Carl Levin en fera de même à la commission des Services armés à partir du 11 janvier. Si le gouvernement refuse de coopérer avec les enquêtes (et le vice-président Dick Cheney en a déjà exprimé l’intention), un conflit se prépare avec, peut-être, une procédure de destitution à la clé.

Un facteur essentiel dans le débat sera, bien entendu, l’attitude des républicains, car leur soutien serait nécessaire pour toute destitution. Or les perspectives pour Bush et Cheney dans ce domaine ne sont pas si brillantes. Selon un commentaire du chroniqueur Robert Novak, publié le 1er janvier, George Bush et John McCain, le sénateur républicain qui défend le plus bruyamment le projet de la Maison Blanche d’envoyer des renforts en Irak, « auront du mal à obtenir le soutien de plus de 12 sénateurs républicains sur 49 » pour approuver le déploiement de 30 000 soldats supplémentaires. Pourtant, tout indique que Bush et Cheney vont effectivement demander l’expansion de la présence militaire en Irak, ignorant superbement les recommandations du rapport Baker-Hamilton pour l’adoption d’une stratégie diplomatique, de concert avec les pays voisins.

Le président Bush a déjà congédié le commandant des forces américaines en Irak, le général George Casey, qui s’oppose à cette expansion. Ceci devrait attirer de nouveaux ennuis à Bush au Sénat, où de nombreux républicains sont proches des forces armées.