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LaRouche s’adresse à des diplomates : créons une alliance de type rooseveltien

mardi 15 mai 2007

Le 8 mai, Lyndon LaRouche a eu un déjeuner privé près de Washington avec 23 diplomates de 18 pays.

(EIRNS) Le 8 mai, Lyndon LaRouche a eu un déjeuner privé près de Washington avec 23 diplomates de 18 pays. Dans sa présentation, l’ancien candidat présidentiel démocrate a communiqué un sens de la crise économique et stratégique actuelle, montrant comment elle prend sa source dans la tentative de la faction impériale britannique d’éliminer l’Etat-nation pour imposer la mondialisation, afin de sauver un système financier irréversiblement en faillite. Pour résumer ses remarques, qui furent suivies de 90 minutes de discussion, LaRouche conclut :

« Nous devons bien comprendre la situation mondiale, ainsi que les objectifs communs qu’il nous convient d’adopter afin de remplacer ce monde où règne la loi du plus fort, celui de la mondialisation et des prédateurs, par un monde d’Etats-nations souverains tel que le voulait Franklin Roosevelt. Nous devons abandonner la politique adoptée par les Etats-Unis, à commencer par Harry Truman, après la mort de Roosevelt, pour reprendre une perspective conforme à sa vision pour l’après-guerre. (...) Il voulait mettre à contribution les Etats-Unis - qui s’étaient développés comme par miracle au sortir de la Dépression et jusque dans les années 1940, devenant ainsi la plus grande puissance économique que le monde ait jamais connue - et utiliser ce potentiel économique que nous avions développé à des fins militaires pour vaincre Hitler, pour en faire un potentiel productif en vue de développer les nations anciennement colonisées.

« Nous devons renouer aujourd’hui avec cette tradition et je propose de l’adopter en l’associant au nom de Roosevelt, car ce fut la dernière époque durant laquelle le monde ait pu espérer réaliser une coopération en vue de développer la planète dans son ensemble. Depuis sa mort, aucun accord n’a pu s’instaurer entre puissances dirigeantes du monde, prévoyant une coopération entre nations afin d’améliorer [la condition] de toute l’humanité. Le moment est venu d’en assurer la mise en oeuvre, faute de quoi notre planète est condamnée. Une population mondiale de plus de 6,5 milliards d’âmes risque de se réduire à moins d’un milliard en l’espace d’une génération. Des cultures entières disparaîtront, des pans entiers de l’humanité et certaines langues disparaîtront. Voilà le danger auquel nous sommes confrontés aujourd’hui.

« Il faut changer cela. On peut y parvenir à la faveur d’un consensus entre nations, entre peuples de ces nations, suivant lequel de grands pays comme les Etats-Unis (surtout parce qu’ils détiennent le dollar qui se trouve en situation très délicate en ce moment), la Russie, la Chine et l’Inde conviendraient d’un plan d’action qui attirera d’autres pays prêts à y participer, en vue d’établir un nouveau système monétaro-financier international, tout en adoptant des mesures protectionnistes permettant d’assurer équitablement le progrès et le développement de chaque nation. Au lieu de chercher le conflit, chacun se réjouirait alors des progrès accomplis par les autres nations. (...)

« C’est cette façon de pensée entre nations qu’il nous faut établir aujourd’hui, du moins parmi les patriotes de ces nations. Grâce à cette conception, nous pourrons résoudre le problème. (...) »