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Mexique : conférence internet avec LaRouche et un dirigeant syndical

mercredi 30 mai 2007

Le 14 juin à 18 h (heure de Paris), Lyndon LaRouche et Agustin Rodriguez tiendront un dialogue international sur le thème « mondialisation égale fascisme : il nous faut un nouveau Bretton Woods ».

Le 14 juin à 18 h (heure de Paris), Lyndon LaRouche et Agustin Rodriguez tiendront un dialogue international sur le thème « mondialisation égale fascisme : il nous faut un nouveau Bretton Woods ». Agustin Rodriguez est secrétaire général du Syndicat de l’université autonome nationale du Mexique (STUNAM) et membre exécutif du Syndicat national des travailleurs (UNT). L’événement principal aura lieu dans l’auditorium de l’Université autonome et sera transmis sur Internet en espagnol et en anglais.

L’invitation mentionne que « la folie des dirigeants au pouvoir, ainsi que la confirmation de la justesse de ses avertissements, font de LaRouche le seul interlocuteur valable aux Etats-Unis pour dialoguer et discuter des solutions à l’intérieur et à l’extérieur de ce pays ».

Avec sa longue histoire de lutte pour la défense des intérêts nationaux, Rodriguez est l’un des principaux adversaires de la politique de pillage imposée au Mexique au nom de la mondialisation. Il mène actuellement une bataille nationale pour obtenir l’annulation de la loi sur la privatisation des retraites, imposée en mars dernier aux travailleurs du secteur public affiliés à l’ISSSTE (Institut de services et de sécurité sociale des travailleurs de l’Etat), qui compte 3 millions de membres. Alors qu’il était membre du Parlement, dans la précédente session, Rodriguez a dirigé l’opposition contre toutes les « réformes » voulues par les défenseurs de la mondialisation.

Il est vrai que la mondialisation, imposée avec brutalité depuis le régime de Carlos Salinas de Gortari, a anéanti la souveraineté monétaire du pays, ainsi que ses industries et son agriculture, poussant 10 millions de Mexicains à émigrer et condamnant 90 % de la population à la pauvreté. Le Mexique est devenu le satrape des requins financiers qui, pour continuer à piller la richesse nationale et la force de travail, doivent éliminer les derniers piliers du nationalisme, notamment chez les syndicats et dans les institutions nationales.