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LaRouche : les amis de la BAE sabotent la Banque du Sud

vendredi 6 juillet 2007, par Lyndon LaRouche

La création de la Banque du Sud qui aurait du être approuvée par les signatures des Présidents argentins, boliviens, brésiliens, équatoriens, paraguayens et vénézuéliens

Le 5 juillet (LPAC) - La création de la Banque du Sud, qui aurait du être approuvée par les signatures des Présidents argentins, boliviens, brésiliens, équatoriens, paraguayens et vénézuéliens à la fin du mois de juin a été remise à une date ultérieure non spécifiée.

Bien que les raisons officielles de ce retard soient attribuées à des désaccords purement techniques (composition du capital, droit de vote des pays membres, localisation du siège, etc.), Lyndon LaRouche commentait que « la Banque du Sud est une question de vie ou de mort pour les nations d’Amérique du Sud confrontée à la désintégration rapide du système financier international. Comme je l’ai indiqué à la radio équatorienne le 29 juin : « Il est de mon espoir que la Banque du Sud pourra fonctionner comme un moyen à la disposition des Etat-nations souverains de l’Amérique du Sud pour préserver, premièrement la souveraineté, et ensuite comme un instrument du type que j’ai indiqué en août 1982 : la capacité d’échange de crédits à long terme pour des projets d’intérêt commun. On a besoin de parités stables entre nations pour y parvenir. »

« La fondation de la Banque du Sud en Amérique du Sud pose un problème à des intérêts financiers comme les banques espagnoles Santander et BBVA, qui ne sont rien d’autres que des extensions de l’Empire britannique et la corruption de la BAE. » affirmait LaRouche.

La Banque Santander est directement associée à la Royal Bank of Scotland, une banque dans l’orbite directe de la Reine d’Angleterre, qui a tissé sa toile dans les interstices du pouvoir politique à travers toute l’Amérique du Sud. Par exemple, bon nombre d’ »anciens » hauts dirigeants de la banque Santander peuplent les cabinets ministériels du gouvernement Lula au Brésil et sont connus pour leur hostilité virulente contre toute idée d’une Banque du Sud ainsi que contre les paroles du Président Lula en faveur de la nouvelle institution.