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Effondrement de la bulle immobilière américaine : première victime de taille en Allemagne ; LaRouche annonce que « la presse n’en dira mot »

mardi 31 juillet 2007

Comme aurait dit Gabriel Heater, « Il y a de mauvaises nouvelles dans le monde de la finance aujourd’hui ». A 14h30 à Francfort, heure allemande, la IndustrieKreditBank (IKB), dont les

30 juillet 2007 (LPAC) - Comme aurait dit Gabriel Heater, « Il y a de mauvaises nouvelles dans le monde de la finance aujourd’hui ». A 14h30 à Francfort, heure allemande, la IndustrieKreditBank (IKB), dont les actions avaient chuté de presque 16 % à la bourse de Francfort dès 10h le lundi matin, continuait à chuter lorsque la vente de ses actions reprit. Et ce, même après une intervention d’urgence du plus gros actionnaire de la banque, le Kreditanstalt für Wiederaufbau. Dès 14h30, heure locale, IKB avait encore perdu 8 % de plus.

Alors que les nouvelles de cette panique à propos de la IKB firent surface lundi matin, Lyndon LaRouche nota que les faits provoquant le trouble que cette banque affrontait, étaient déjà clairement connus. « Ne cherchez pas à ce que cet évènement soit couvert dans la presse U.S. », disait LaRouche, qui avait fait de l’effondrement du système financier l’un des pivots centraux de sa conférence internet du 25 juillet.« Ils ne rapporteront pas ca ; ils l’étoufferont, et le feront passer pour un évènement local ».

Alors que ce matin aucun détail ne parut sur ce qui s’était déroulé sur le marché de la bulle immobilière américaine et qui avait fait chuter les actions de IKB, cette après-midi les rumeurs du marché racontaient que le désastre des « subprime » avait rendu « les investisseurs institutionnels si incertains que le refinancement du fonds Rhineland Funding était en danger ».

Une source des milieux bancaires de Francfort a aujourd’hui dit à l’EIR que la banque, autrement importante dans le financement de mittelstand allemandes (PME-PMI), est très engagée dans une plus large mesure sur le marché américain des « subprime », ajoutant que beaucoup d’autres banques allemandes sont dans la même situation périlleuse, puisque « personne, nulle part ailleurs dans le monde, n’est en mesure d’obtenir aujourd’hui le capital nécessaire pour sécuriser les 7-8 % de revenu promis, ou même plus, aux actionnaires ». Mais les risques sont naturellement enormes dans ce secteur, et c’est une vérité qui a été largement négligée mais qui frappe à la porte ces temps-ci. La source insinua que le problème réel pourrait même surgir au Japon, puisque beaucoup de ces « subprime » sont devenues des CDO (obligations constituées de dettes) qui sont attachées comme des paquets et finissent à Tokyo, pour le refinancement - c’est l’un des aspects du yen carry trade (voir Le système financier est condamné : le vent du « yen carry trade » tourne).