Brèves

Etats-Unis : mobilisation du mouvement de LaRouche sur l’effondrement immobilier

jeudi 30 août 2007

Un appel à l’action :

« La crise va connaître différentes phases. Nous sommes entrés dans la première phase, où l’on assiste à un éclatement de la bulle immobilière sur laquelle repose le système financier dans son ensemble aujourd’hui. Donc nous avons un défi des plus immédiats. Les Etats-Unis et d’autres gouvernements doivent maintenant réagir en protégeant par la loi les maisons sous hypothèque et les banques. Cette mesure est indispensable pour éviter une réaction en chaîne incontrôlable, un effondrement hyper inflationniste du système monétaro-financier dans son ensemble. Une crise incontrôlée de ce type serait comparable à la réaction en chaîne ayant suivi l’effondrement de la Maison des Bardi au quatorzième siècle ». (Lyndon LaRouche, réponse à Giorgio Vitangeli)

Puisqu’un retour à l’Âge des ténèbres du quatorzième siècle ne devrait pas être considéré comme étant une option viable (même si devant l’inévitabilité de l’effondrement financier, la négligence de quelques uns de nos dirigeants baby-boomers semble vouée à nous y mener), le LaRouche Political Action Committee (LPAC) et le LaRouche Youth Movement (LYM) sont en pleine mobilisation pour faire en sorte que des gouverneurs, législateurs d’états et membres de conseils municipaux prennent le Homeowners and Bank Protection Act of 2007 de LaRouche comme partie intégrante de leur combat pour arrêter l’hémorragie immobilière que vivent leurs citoyens. Le LPAC appelle ces élus à introduire des résolutions demandant au gouvernement fédéral d’intervenir dans cette crise, en protégeant de la faillite les banques porteuses d’hypothèques et en gelant les hypothèques injustes, en mettant un moratoire sur les saisies pour éviter les évictions en masse (qui pourraient sinon se monter à 7 millions) à travers l’ensemble des Etats-Unis. Une telle action a eu un précédent historique, lors de l’appel de Franklin Roosevelt en avril 1933, en plein dans les méandres de la Grande dépression. Nous devons faire en sorte que les gens gardent leur maison !

Ce qui suit est un résumé de notre mobilisation et des réponses que nous avons reçues jusque-là. Au niveau local, il y a de bonnes ouvertures vis-à-vis des solutions de LaRouche.

Le LYM du Midwest, qui se trouve au coeur de la crise à Détroit, a sauté dans la mobilisation la semaine dernière en appelant les bureaux de législateurs d’état siégeant autour de Détroit. Sur sept bureaux joints, tous ont très bien répondu. Les membres de ces bureaux ont pu parler de comment la crise est en train de détruire leurs citoyens, et ont verbalisé leur soutien envers l’initiative de LaRouche. A la mairie de Toledo (Michigan), l’assistant du maire nous a immédiatement conduit à une réunion au sujet des saisies immobilière. Nous avons pu parler à deux responsables de commissions sur le logement ; ils on tous deux été clairs sur le fait que cette crise est systémique, mais qu’ils essayaient de « régler les effets » cette crise sur le terrain. Ils sont ouverts à nous rencontrer régulièrement et à discuter des solutions de LaRouche.

Cette semaine, une délégation du LYM était à la Conférence des législateurs des états du Midwest à Traverse City, Michigan, où nous avons cherché du soutien pour une résolution sur la crise immobilière. De nombreux appels avaient été faits de tout le pays de la part de nos activistes pour pousser cette résolution auprès des représentants d’états qui seraient à cette conférence, nous ouvrant ainsi des portes. Bien que nous n’ayions pas réussi à faire passer notre résolution, l’événement nous a montré une grande ouverture. Globalement, les législateurs ont reconnu que nous sommes en crise, ils étaient d’accord avec l’approche de LaRouche, mais lorsque nous les avons appelé à réagir, ils ont dénié que la crise est systémique et liée à un krach général. Un député et sénateur d’état nous a promis d’introduire une résolution à la Chambre du Dakota du Sud. Un autre député d’état, d’un certain âge, a montré un réel intérêt à propos de la réalité de la situation et veut continuer à collaborer avec nous. Un député d’état du Midwest du Canada nous a dit qu’il n’était pas d’accord avec tout, mais que « c’est toujours vous qui lancez les grandes tendances, vous êtes toujours au-devant des événements, donc je voulais voir ce dont vous parliez ». Nous avons rencontré beaucoup de gens qui pensaient localement et avec un certain cynisme, ce qui aurait prévalu ce jour-là à Traverse City si nous n’avions pas été là en force pour remoraliser ces représentants avec les solutions de LaRouche.

A Biloxi, Mississippi, nous avons assisté à la Conférence des gouverneurs du Sud, où des gouverneurs se laissaient docilement laver le cerveau par des présidents de Réserves fédérales d’états, à propos des vertus de l’économie de services. Une délégation du LYM de Houston est allée tenter de ramener ces gouverneurs à la réalité, l’un d’entre eux a dit qu’il était effectivement étonnant que les responsables des Réserves fédérales ne parlent pas de la crise immobilière. Notre impact sur la discussion qui a eu lieu a été évident, et un responsable de la conférence nous a tous virés au cours du deuxième jour de conférence parce qu’il avait lu l’écrit de Harley Schlanger, porte-parole de LaRouche pour la Côte ouest rendant compte de ce qui s’était passé la veille !

Au Massachusetts, le LYM de Boston revient d’une intervention fructueuse à la Conférence nationale des législateurs d’états, où beaucoup de contacts de responsables législatifs de tout le pays ont pu être faits, et seront suivis pour organiser le soutien à la législation immobilière de LaRouche. Les membres du LYM en ont même profité pour rendre visite à la Chambre d’état du Massachusetts. Nous avons été partout reconnus comme le seul mouvement de jeunes faisant quelque chose. Certains responsables avec qui nous avons discuté étaient impatients de passer à l’action, demandant sans ambages : « Comment peut-on mettre ça en place ? »

Le bureau d’Oakland s’est concentré sur les législateurs d’état de Californie à Sacramento, envoyant une bouffée d’air frais dans la Chambre d’état, faisant ainsi face aux relents dangereusement autoritaires émanant de Schwarzenegger. Nous avons déjà rencontré deux représentants, et nous avons 17 rendez-vous posés pour les jours prochains. Le premier représentant rencontré a dit : « Aujourd’hui, on ne chante pas ici », décrivant ensuite à son collègue comment nous avions chanté à la Convention démocrate de San Diego. Jusque-là, les réponses reçues vont du déni de la crise à la possibilité d’action, mais avec réticence. Combat à suivre en Californie...

Deux membres du LYM de Seattle ont rencontré pendant deux heures un conseiller municipal républicain, d’une ville de la banlieue. Il a vraiment été poussé à l’action sur l’initiative de LaRouche pour la crise immobilière. Il est en contact régulier avec nous depuis trois ans. Après une discussion sur la crise financière et le budget d’équipement pour régler la situation, il a appelé un de ses amis sénateur d’état, lui parlant des « idées osés et excellentes du LYM ». Il a promis de prendre l’Economic Recovery Act de LaRouche avec lui pour la Convention de la National League of Cities où il siège en tant que directeur, et d’y présenter les idées de LaRouche.

La crise est là, mais elle n’est pas irréversible si nous agissons maintenant.