Brèves

Les campagnes de John Train contre LaRouche dénoncées dans un grand magazine italien

jeudi 30 août 2007

29 août 2007 (LPAC) - La revue italienne La Voce delle voci a publié un article de trois pages sur John Train et Lyndon LaRouche dans son numéro de juin, exposant la vraie histoire du « doge de Wall Street » et sa campagne de diffamation et de persécution contre LaRouche.

L’article de Claudio Celani expose le discret banquier et agent de renseignements John Train comme étant impliqué dans la confrontation actuelle entre Londres et Moscou, non seulement à cause de ses connections avec les journalistes Paul Klebnikov et Anna Politkovskaya, mais aussi en tant que membre de ce qu’Eisenhower appelait « le complexe militaro-industriel ».

Le titre de l’article est : « Train ad alta pericolosità », jeu de mot signifiant « Train à grand danger ». Le sous-titre suit : « Il l’appellent le doge de Wall Street : John Train, un banquier d’assault lié à la CIA, marié à une noble de Venise, qui était une amie de Junio Valerio Borghese. Son nom plane sur la mort du journaliste russe Paul Klebnikov, l’un des nombreux mystères de l’histoire russe récente. Pendant ce temps Poutine lance des avertissements et ici en Italie les dossiers “faits par Mitrokin” refont surface. »
Après un long profil détaillé de Train, comprenant ses liens familiaux (avec les traditions familiales), son dévouement envers Cyril Northcote Parkinson (et les projets Heineken poussés par Parkinson), une section titrée « De la boue sur LaRouche » apparaît :

« Peut-être la mission la plus importante dans la vie de Train a été la direction d’une sale opération visant à éliminer un homme politique américain embarrassant, Lyndon LaRouche, qui, voulant faire revivre la tradition démocrate rooseveltienne, représentait une menace pour le “complexe militaro-industriel” et la faction neo-con aux Etats-Unis. En 1983, quand LaRouche a commencé à gagner du soutien électoral dans le Parti démocrate et à avoir de l’influence sur une partie de l’establishment américaine, Train a mobilisé de grandes ressources et a mis en place toute une machine de guerre pour coordonner une campagne de calomnies ayant duré plusieurs années, comme par exemple l’accusation que le mouvement de LaRouche avait procédé à l’assassinat d’Olof Palme. Cela a donné le prétexte à certains procureurs payés par John Train pour lancer des investigations criminelles qui, après avoir subi des hauts et des bas, se sont terminées en 1989 avec un procès-éclair dans une cour de Virginie et une peine de quinze ans de prison pour “conspiration et fraude postale”.
LaRouche, libéré au bout de cinq ans après la venue au pouvoir de Bill Clinton, est aujourd’hui un point de référence pour la faction Roosevelt du Parti démocrate, combattant pour la destitution de Cheney et Bush et contre les politiques de libre-échange ; mais les calomnies de Train continuent de circuler ».
L’article rapporte alors les plus récents exemples de calomnies anti-LaRouche, qui avaient émergé en Italie dans le contexte de l’affaire Litvinenko. Ces calomnies avaient été poussées par des personnalités politiques connectées au conspirateur franc-maçon Licio Gelli.

L’article conclut en se demandant si derrière cette nouvelle vague de boue se cache encore John Train.

La Voce delle voci est l’édition nationale d’une revue mensuelle publiée jusque-là seulement à Naples, La Voce della campania. Mais les éditeurs de La Voce ont récemment gagné en notoriété, lorsqu’a été révélé que le renseignement militaire italien, sous couvert des mesures d’état policier de Cheney, les avaient espionné illégalement eux et quelques autres journalistes indépendants en Italie. Le nouveau La Voce delle voci, qui circule au niveau national, a enrôlé de nombreux auteurs importants, dont d’anciens procureurs anti-terrorisme.