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LaRouche appelle à un accord de principe westphalien entre Israël et la Syrie

mercredi 26 septembre 2007, par Lyndon LaRouche

Le 24 septembre 2007 (LPAC) - Lyndon LaRouche, qui avait déjà accordé son soutien à l’appel du président israélien Shimon Peres pour des négociations de paix avec la Syrie, a renouvelé son appel en disant que de tels pourparlers permettraient d’ouvrir des portes. Il a également souligné que rien qu’en ouvrant de telles négociations, la logique infernale de destruction mutuelle pouvait être arrêté dans la région. LaRouche a dit aussi que le président Shimon Peres était l’unique personne qualifiée pour amorcer cette démarche.

LaRouche est aussi d’accord avec l’idée que le président syrien Assad doive inviter Peres à Damas, et qu’il se propose d’assister à la conférence de paix organisée par la secrétaire d’Etat américaine Condoleeza Rice à Washington, D.C.

LaRouche a rejeté l’argument formulé par certains qu’il serait légitime de la part de la Syrie et d’autres pays arabes de se doter de l’arme nucléaire pour faire face à Israël qui disposerait de quelques 200 têtes nucléaires. Comme alternative à la surenchère militaire, LaRouche pense qu’il faut se concentrer sur la mise en oeuvre d’un vaste programme utilisant l’énergie nucléaire pour dessaler l’eau de mer. Sans l’efficacité de la technologie nucléaire, il est à peine possible de faire vivre la population actuelle de la région, sans même parler de sa croissance démographique.

Comme il l’élabora déjà en 1975 dans son « plan Oasis » pour le Proche-Orient, LaRouche souhaite qu’Israël, en coopération avec ces voisins arabes, s’engage à verdir les déserts pour en faire des zones habitables, propices au développement.

Cette approche ramènera la question de la bombe nucléaire israélienne à sa juste proportion. En s’engageant dans une politique de coopération mutuelle dans les domaines de l’eau et de l’énergie, l’obsession de la parité militaire s’estompera. Voilà le principe à la base du traité de Westphalie, celui d’agir dans l’avantage d’autrui. « Faites un accord de principe », a-t-il dit. « N’essayez pas d’obtenir une « solution exhaustive ». « Le monde n’est pas prêt pour des solutions exhaustives. Il faut commencer de là où nous en sommes ».