Comme nous l’avons rapporté ici, Ségolène Royal, lors de sa visite en Argentine, a fait d’excellentes déclarations.
Elle a notamment évoqué la vue commune [entre Cristina Kirchner et l’ancien candidate à la présidentielle française] sur « les errements du système financier globalisé », qui devient « un facteur d’instabilité économique, sociale et même politique » et qu’après « l’avertissement » de cet été, « il y a urgence à bâtir des mécanismes de régulation ». Ségolène Royal parle même de « nouvelles formes d’intervention de la puissance publique pour (...) se protéger des risques d’une financiarisation aveugle et livrée à elle-même ».
Jacques Cheminade a commenté ces déclarations comme suit :
« Querida amiga,
J’espère de tout coeur que vous tirerez les conséquences en France de votre voyage dans mon pays natal. Et qu’au lieu de dire « non » à notre mouvement en France, vous direz « oui » à un référendum sur le traité européen simplifié et « non » au traité lui-même - qui impose un étranglement financier du même type que celui du FMI, dont la politique vous rend si furieuse à Buenos-Aires. J’espère que l’adage « vérité au-delà de l’Atlantique, erreur en deçà » ne s’appliquera jamais à vos Désirs d’avenir.
Hasta pronto.
Jacques Cheminade »
