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LaRouche : « L’appel de Barghouti pour un accord de paix est vraiment décisif »

mardi 4 décembre 2007

3 décembre 2007 (LPAC) - Marwan Barghouti, le responsable palestinien emprisonné, a expliqué à une délégation de membres de la Knesset (Parlement israélien) qui venaient l’interroger dans la prison de Hasharon, que le peuple palestinien, que ce soit en Cisjordanie ou à Gaza, soutiendrait un accord de paix.

D’après Ynet, Barghouti aurait dit : « La fin du conflit (israélo-palestinien, ndt) est proche. La seule chose nécessaire est un responsable courageux pour signer (un traité, ndt). Je crois que nous sommes à deux doigts d’une solution. Si un accord permanent est ébauché, l’autorité palestinienne tiendra un referendum pour l’approuver ».

Lyndon LaRouche a commenté : « Cela est vraiment important. Cette simple chose est réellement décisive. Beaucoup de gens ménagent la chèvre et le chou sur cette question, mais Barghouti, non. Nous avons eu raison de d’encourager la conférence d’Annapolis ».

Au sujet de la libération par les israéliens de 429 prisonniers, lundi, il a déclaré : « C’est une blague. La plupart devaient être libérés dans les mois à venir de toutes façons. Israël peut libérer des milliers de prisonniers, pas seulement 400. Abu Mazen (le président palestinien Mahmoud Abbas, ndt) avait demandé la libération de plus de prisonniers, ce qui a été rejeté par Israël ». En tout, Israël ne détient pas moins de 9000 prisonniers palestiniens.

Lyndon LaRouche, James Baker III, l’ancien secrétaire d’Etat américain, et Benjamin Ben Eliezer, le ministre israélien aux infrastructures, ont appelé à la libération de Barghouti, le considérant comme un acteur indispensable pour emmener le processus de paix plus loin.

Barghouti est reconnu comme un leader légitime du Fatah d’Arafat en Cisjordanie et a été élu membre du conseil législatif palestinien en 1996. En Avril 2002, il a été arrêté, puis jugé dans un tribunal israélien. Il a été condamné à 5 fois la perpétuité par une juridiction qu’il avait refusé de reconnaître. En prison, il a continué à être actif politiquement, militant pour un accord de paix israélo-palestinien, ce qui a aidé à préparer la conférence d’Annapolis dans de bonnes conditions.