Communiqués

Nicolas Miguet condamné pour diffamation publique envers Jacques Cheminade

lundi 22 septembre 2003

Par jugement du 29 avril 2003, le Tribunal de grande instance de Paris (17ème Chambre) a condamné M. Nicolas Miguet, directeur de publication du magazine L’Hebdo, à payer la somme de 7500 euros à titre de dommages-intérêts, pour avoir diffamé publiquement Jacques Cheminade. La nature diffamatoire des propos tenus par M. Miguet contre Jacques Cheminade pour dissuader les maires de parrainer sa candidature à l’élection présidentielle du 21 avril 2002 se trouve ainsi établie ; mieux encore, le tribunal a souligné la « mauvaise foi caractérisée » du diffamateur.

Malgré cette opération diffamatoire, M. Cheminade avait obtenu 406 signatures d’élus, contre 164 à M. Lalonde, 34 à M. Larrouturou, 152 à M. Waechter ou 259 à M. Miguet lui-même, qui avaient été, eux, couverts par les médias.

Evidemment, ce jugement ne permet pas de refaire l’histoire. L’on imagine en effet l’impact qu’aurait eu la dénonciation publique par le candidat Cheminade, en avril 2002, de l’effondrement du système financier et monétaire international et du risque d’aventures militaires menées aux Etats-Unis par les faucons de l’administration Bush ! Cependant, il a pour mérite de rétablir les faits et de prouver aux maires qui ne se sont pas laissés intimider qu’ils ont eu raison de manifester leur courage.

Les quatre articles parus dans les numéros de L’Hebdo, les 20 février, 6, 20 et 27 mars 2002 accusaient « l’énarque Cheminade » « d’animer un mouvement classé comme secte par le rapport parlementaire » et d’avoir « un casier judiciaire chargé ». Il menaçait les maires parrainant sa signature de voir leur « situation personnelle épluchée sous toutes les coutures (...) cinq ans sans subvention sont assurés ». La mention de M. Cheminade dans le rapport parlementaire n’existait, bien entendu, que dans l’imagination malveillante de M. Miguet, tout comme les menaces dont il faisait état des « députés », de « l’administration » et de « la mission anti-sectes ». Le casier judicaire de M. Cheminade n’était pas « lourd » mais vierge. Les juges l’ont constaté sans ambiguïté.

Il reste que l’attaque de M. Miguet prouve que M. Cheminade n’était pas un « petit candidat ». C’est ce qu’il aurait pu dire et faire connaître qui a été torpillé.