Brèves

« Toute cette opération [Pakistan] est liée à ce qui va se passer dès le 3 janvier »

dimanche 30 décembre 2007, par Lyndon LaRouche

28 décembre 2007 (LPAC) - Ce que Lyndon LaRouche a dit jeudi à la suite de l’asassinat de Benazir Bhutto, tient debout (voir ICI). Les autres personnages publics qui se sont exprimés n’ont aucune idée de ce qui est en train de se passer.

« Regardez », a dit LaRouche vendredi, « la question ici ne porte pas sur des candidats, ni sur des personnalités du Pakistan ou associées au Pakistan. Cela n’a rien à voir avec la situation. Ce sont seulement des aspects frictionnels.

« Cette opération est liée à ce qui va se passer dès le 3 janvier [voir ICI]. C’est en rapport avec la crise financière. N’essayez pas d’interpréter cela par déduction. Evitez tout raisonnement déductif. S’agit-il d’un problème des personnalités ? Ca n’a rien à voir avec des personnalités ! Certaines choses sont menac&eacutees, mais lesquelles ? C’est une menace de déstabilisation du système mondial. Une réponse au fait que le système financier, après le 3 janvier, va se désintégrer. C’est cela-même qui est en jeu !

« Il ne faut pas tomber dans des interprétations en termes de personnes, il faut éviter les bavardages. Tout ceci est en lien direct avec la crise financière, qui prend un nouveau tournant et crée une situation de chaos potentiel. Cette crise financière est le détonateur de la bombe. Comme nous l’avons dit hier, il y a quelqu’un dans le système britannique qui est en train de jouer contre le reste du système. Donc, n’écoutez pas les interprétations qui pourraient sembler normales : jetez-les ! Si ça ressemble à une interprétation normale, jetez-la ! Nous sommes dans une situation totalement anormale, et il ne peut y avoir qu’une explication anormale. Et le fait est que nous sommes face à une crise financière. C’est une crise financière globale, et rien d’autre. Qui va survivre à l’éclatement du système ? C’est ça, la question. C’est une question globale, ce n’est pas simplement l’Asie du Sud-Ouest.

« Le plus important, c’est que la décision a été prise : le système est en train de tomber ! Le système va se désintégrer. Le système financier international va se désintégrer. Il va se désintégrer très bientôt, et quelqu’un envisage d’en sortir vainqueur ! C’est la fin du jeu ! Ce n’est pas une question de rivalité ou de compétition. C’est la fin du jeu ! Et quelqu’un est en train d’orchestrer cette fin de partie ! Les Britanniques, ou du moins ceux qui se trouvent au plus haut niveau, ne jouent pas pour un côté ou un autre. Ils ne jouent pas les places d’honneur, ils jouent pour celle de maître du jeu. Ils jouent la place de maître du jeu, pour leur survie. Mais c’est le maître du jeu qui veut s’auto-proclamer maître du jeu. Ce ne peut être que quelqu’un parmi l’establishment britannique qui a déclenché ça.

« Il faut prendre ce genre de considérations au sérieux, et oublier tous les soi-disant indices. Car les indices ne valent rien dans de telles conditions : l’indice qui indique telle ou telle direction, oubliez-le, jetez-le !

« N’essayez pas de l’interpréter. N’essayez pas d’être crédible. Car, si la plupart des gens y croient, c’est que ce n’est pas vrai ! Si la plupart des gens sentent que c’est plausible, c’est que ce n’est pas vrai ! Telle est la nature du jeu.

« Le facteur chaos est présent. Vous ne savez pas qui fait ça, parce qu’il y a tant de gens en concurrence. Chacun fait quelque chose de différent. Donc on peut se poser la question : qui fait ça ? Aucun d’entre eux ! La personne qui fait ça, c’est celle qui est en train d’orchestrer le chaos.

« Comment bousiller le monde ? On a déjà vu ça auparavant. Vous avez par exemple l’assassinat de Kennedy. Il y a eu la guerre du Vietnam, qui était impossible à l’époque sans l’assassinat de Kennedy. Voilà le genre de choses face auquel nous sommes. Vous allez voir les événements s’enchaîner. Le système va être saturé par des chocs successifs. Des gens vont arriver avec leur interprétation - Ils auront tort ! Ils verront que c’était une mauvaise interprétation seulement lorsque le prochain événement sera différent de ce qu’ils auront prévu. Ils auront alors deux événements, ils tenteront de les expliquer, puis le troisième arrivera - Ils auront tout faux ! Il ne faut en aucune façon essayer de tirer des conclusions par des méthodes déductives, en partant d’indices. Car nous n’avons pas de preuves. La seule preuve, c’est le jeu dans son ensemble, avec toutes ses parties - et vous ne les avez pas encore ! Donc, vous devez vous demander : "Qu’est-ce qui caractérise l’ensemble de cette période de l’histoire ?" Alors vous pouvez comprendre de quoi il s’agit. Voilà ce dont je parle. Tout le monde a tort sur ce genre de choses ; c’est mon bébé !

« Pas de conclusions déductives ! Le Pakistan n’est pas le seul endroit qui sera détruit ; le monde entier sera détruit. C’est ça le jeu dans lequel nous sommes pris !

« Les gens sont idiots, car ils disent : "Vous ne pouvez pas dire ça ! Concentrons-nous sur les faits, concentrons-nous sur les faits." Mais le fait est que nous sommes à un point d’éclatement du système monétaro-financier international. Ce n’est pas un effondrement, ce n’est pas une dépression. C’est une désintégration des fondements sur lesquels la civilisation dans son ensemble dépend aujourd’hui. Voilà le jeu. On ne peut pas expliquer ce genre de chose si on ne prend pas en compte le jeu dans son ensemble. Les événements s’enchaînent ; dévoilant une opération de chaos. La tendance générale va vers le chaos, c’est une opération de chaos. Dans une opération de chaos, n’essayez pas d’attribuer le chaos à des individus qui ne cherchent pas le chaos.

« Nous ne savons pas qui est le coupable, nous ne savons pas quelle faction. Nous pouvons identifier la nature de la faction en cause. Mais l’identité précise de la faction, nous ne l’avons pas. Nous savons ce qu’ils font ; nous savons dans quel but ils sont en train de jouer de la sorte. C’est clair. Mais qui sont ces personnes, nous ne savons pas ».