Déclarations de Lyndon LaRouche

Comment défendre le dollar

lundi 28 janvier 2008, par Lyndon LaRouche

Pour diffusion immédiate et mondiale

Comment défendre le dollar

Par Lyndon H. LaRouche, Jr.

Le 25 janvier 2008


Appuyés par l’arrogance du gouverneur de la BCE Jean Claude Trichet, certains intérêts britanniques ont déclaré la guerre à l’économie américaine. Ils ont induit cet idiot de Président américain, son idiote de Présidente de la Chambre, et cet idiot de Directeur de la Réserve Fédérale Ben Bernanke à déprécier le dollar, pendant que Trichet & co. se vantent d’avoir amené le dollar à s’autodétruire. Si les Etats-Unis adoptaient mes recommandations pour la défense du dollar, les spéculateurs qui misent sur l’hypocrisie de Trichet pourraient se retrouver le nez dans leur propre faillite, une expérience qui ne manquerait pas de les inciter à mieux se tenir dans les prochaines semaines.


Les Etats-Unis doivent abandonner les politiques hyperinflationnistes insensées de Ben « helicopter money » Bernanke au profit d’une politique d’émission monétaire à deux vitesses, par le Trésor américain, pour combler les besoins en capitaux. Le coût général de l’émission monétaire par le Trésor américain (soit le département du Trésor, soit l’actuel système de la Réserve Fédérale) doit être une politique à deux vitesses : a) Un prix pour le marché ouvert, assurément supérieur à celui de la BCE, et b) un prix spécial protégé pour les crédits à long et moyen terme destinés à couvrir les besoins de base, comme les crédits hypothécaires des ménages qui seraient alors protégés par l’autorité fédérale, ainsi qu’aux banques agréées par ces autorités ou par celles des différents Etats. Les taux accordés à la catégorie « b » devraient être fixés entre 1 et 2 % l’an.
L’intention ici n’est pas de faire du tort aux gouvernements de nos voisins européens et à leurs autorités financières, et particulièrement les agences multinationales, mais de les encourager à reconnaître à nouveau les effets bénéfiques des modes de coopération civilisés entre Etats, en cohérence avec la Paix de Westphalie qui régit encore aujourd’hui, les rapports entre les nations d’Europe.

Cette correction dans le comportement du Président américain et du Directeur de la Réserve Fédérale est un élément indispensable de la défense des Etats-Unis et de son peuple contre la dépression hyperinflationniste qui est en train de dévaster la communauté transatlantique dans son ensemble. Sans les mesures spécifiques que j’ai prescrites ici, les Etats-unis seront bientôt en banqueroute et notre peuple ruiné par les politique folles de Bernanke, Bush et Pelosi.

Les spéculateurs européens doivent prendre garde, le tigre américain est blessé, mais a toujours ses griffes et ses crocs. Qu’ils continuent leur coup contre les Etats-Unis, et de nombreux spéculateurs européens trop avides se réveilleront appauvris mais assagis. Si j’étais Président, je garantirais qu’un tel changement s’opère de la veille au soir. Les américains qui ne soutiennent pas ma politique souffriront si durement et si soudainement qu’ils seront moins long à la détente lorsque ce problème se posera à nouveau.