Les analyses de Lyndon LaRouche

LaRouche : « Pour l’instant, il n’y a que deux candidats. Mais ce n’est pas fini »

mardi 10 juin 2008, par Lyndon LaRouche

Le 6 juin 2008, après qu’Hillary Clinton ait annoncé son intention de « suspendre » sa campagne présidentielle, Lyndon LaRouche a fait ce commentaire :

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« Demain, 7 juin, ce sera officiel : on considérera qu’il ne reste plus que deux candidats représentant chacun des principaux partis. Ou peut-être pas...

Les deux pré-candidats présidentiels sont les sénateurs John McCain, républicain, et Barack Obama, démocrate. Tous deux ont manifesté un tempérament comparable à une grenade dégoupillée. Avec McCain, le problème est bien connu ; quant à Obama, son caractère explosif n’est plus un secret pour personne. On peut donc se demander si l’un ou l’autre sera effectivement investi. Des cercles opérant en coulisses, au plus haut niveau du pouvoir mondial, ont une tout autre idée. McCain et Obama ne sont que des pions sur l’échiquier politique, et les types qui manoeuvrent en coulisses sont les joueurs d’échecs qui savent comment faire d’un pion une reine.

Au moment où nous écrivons ces lignes, leurs mains sont déjà en action.

Dès lors, il est probable que le jeu sera manipulé de manière à donner la victoire à un candidat républicain choisi pour remplacer le sénateur John McCain. Le candidat démocrate qui sera choisi en remplacement d’un Obama qui sera bientôt discrédité, est probablement voué d’avance à l’échec. Dans cette situation, ce n’est ni le candidat, ni son programme qui détermineront l’issue de l’élection du prochain Président, mais bien ces joueurs d’échecs, dont la politique n’est pas celle choisie par l’un ou l’autre candidat.

Il y a une autre possibilité : celle qu’un autre joueur, un troisième facteur, renverse l’échiquier.

Dans les deux prochains mois, en même temps que l’on verra se développer cette dynamique, la crise du système financier mondial continuera à s’aggraver. D’ici la fin juillet, la situation mondiale, comme celle des Etats-Unis, aura changé radicalement, à mesure que se rapprochera le premier anniversaire de l’éclatement, fin juillet 2007, de cette crise financière généralisée, hyperinflationniste, qui va en empirant.

Peu importe ce que vous croyez savoir sur ce qui arrivera alors, en vous appuyant sur les médias ou les potins répandus dans les milieux financiers, le système monétaro-financier actuel est déjà condamné. Bear-Stearns s’est vu en quelque sorte accorder des obsèques financières, le prochain à tomber sera peut-être moins chanceux. En coulisse, c’est l’effondrement du système monétaro-financier actuel, avec ses effets sur l’économie physique, qui préoccupe les joueurs complotant la mise en place d’un nouveau système.

Ni McCain ni Obama n’ont les qualités que ces joueurs jugent utiles. D’ici deux mois, ils risquent fort d’avoir disparu tous les deux. Ce n’est pas une certitude, mais un parieur intelligent ne miserait pas gros sur l’option contraire.

Certains redoutent ces joueurs auxquels je fais allusion, qu’ils considèrent comme presque tout-puissants. J’admets qu’ils sont puissants, mais je sais aussi qu’ils ne sont pas tout-puissants.

Evidemment, je ne suis ni omnipotent, ni omniscient, mais je sais beaucoup de choses, et il est de mon devoir de le partager avec vous. Ensemble, nous avons une chance de renverser la situation critique actuelle. Le succès n’est pas garanti, mais c’est la seule chance qui vaille la peine d’être tentée. »

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