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LaRouche : régulons les prix du pétrole par des accords entre Etats

jeudi 12 juin 2008, par Lyndon LaRouche

12 juin 2008 (LPAC) – Il y a huit ans, le 19 septembre 2000, l’économiste américain Lyndon LaRouche a publié un mémorandum « Au sujet des mesures gouvernementales d’urgence pour maîtriser l’inflation des prix des hydrocarbures ». Ce mémorandum identifiait clairement les différents facteurs à l’origine de l’envolée des prix :

« Ils comprennent notamment :

—la concentration récente des capacités de production résultant d’énormes fusions-acquisitions ;

—le rôle accru du marché « spot » de Rotterdam dans la livraison des produits pétroliers ;

—le fait significatif que les transactions sur ce marché se font en dollars ;

—l’intensité de l’activité spéculative, particulièrement sous forme de produits dérivés (futures), qui risque de faire monter le prix du baril à 40 ou 50 dollars, et bientôt à des prix encore plus élevés. »

Son mémorandum conseillait les mesures suivantes de la part des gouvernements d’Etats souverains ;

« a) Déclarer un état d’urgence stratégique générale au sujet de la stabilité et des prix des approvisionnements vitaux énergétiques ;

« b) Conclure des contrats directs pour des livraisons en hydrocarbures entre gouvernements de pays producteurs et consommateurs couvrant des périodes d’au moins douze mois.

« c) Fixer des prix raisonnables pour ces livraisons ;

« d) Sur la base de cet état d’urgence globale et stratégique dans le domaine des approvisionnements et du prix des hydrocarbures, les gouvernements peuvent fixer certaines priorités en orientant le raffinage au service de certaines catégories de consommateurs, quitte à faire attendre un peu les autres.

« Seule une telle mesure est de nature à mettre brutalement fin aux tendances haussières et inflationnistes actuelles ».

En décembre 2000, John Hoefle, un expert économique de l’Executive Intelligence Review (EIR) que dirige LaRouche fut auditionné par le Conseil Municipal de la ville de Boston sur ces mesures. LaRouche rappelle qu’à l’époque un certain nombre de gens se sont moqués de ces propositions, mais qu’aujourd’hui ils feraient bien d’envisager, de toute urgence, d’appliquer ces mesures, car l’heure de l’action est arrivée.

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