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Comment sortir de la crise systémique
Conférence Internet de Lyndon LaRouche

mardi 22 juillet 2008, par Lyndon LaRouche

Le Webcast est disponible >>ICI<< en version original en anglais


Ci-dessous, l’invitation pour cet évènement :


Le 22 juillet à 19 heures, heure française (13 heures, heure américaine de la côte Est), Lyndon LaRouche, l’animateur du courant Roosevelt dans le Parti démocrate américain, s’adressera sur internet (www.larouchepac.com) à tous ceux qui sont prêts à se mobiliser pour sortir de la crise financière mondiale.

Il répondra aux questions de responsables politiques et de congressistes américains en quête d’un recours et d’une inspiration dans le vide sidéral de la scène politique de leur pays. Nous traduirons cette intervention en français et en simultané car la face cachée de l’iceberg de la politique américaine actuelle doit être connue des Européens, faute de quoi ils se condamneraient à ne savoir que ce que veulent bien leur dire des médias sous influence financière ou corrompus.

Barack Obama n’a présenté aucune idée ou proposition sur la crise, et les milieux qui suivent de près sa campagne constatent son « virage à droite » et sa proximité avec les intérêts de la City de Londres et le Chicago Board of Trade, c’est-à-dire ceux qui spéculent sur les matières premières. John McCain reprend avec lui l’équipe de Karl Rove, celle de tous les coups tordus de George W. Bush, joue les va-t-en guerre du Pentagone et prend ses conseils économiques à Wall Street.

Il faut donc qu’une autre voix, celle de la vraie Amérique, pas celle de l’Amérique anglo-américaine et anglo-hollandaise, se fasse entendre. LaRouche, le 25 juillet 2007, juste avant la chute de Bear Sterns et de l’IKB en Allemagne, avait annoncé que « le système monétaire international est en train de se désintégrer. Il n’y a aucune chance qu’il échappe à un effondrement ». Les circonstances lui ont donné raison. Aujourd’hui, avec la chute de Fannie Mae et de Freddy Mac, les principaux réassureurs du crédit hypothécaire, l’effondrement de General Motors et des compagnies aériennes, nous sommes au coeur du cyclone. Cela concerne aussi la France et l’Europe : voyez la Société Générale, le Crédit Agricole et Natixis et, bien pire, voyez l’orage qui vient du côté de l’Espagne ou de la Grande-Bretagne, qui ont imité le modèle anglo-saxon.

LaRouche a donc acquis le droit d’être écouté en regardant la vérité en face. Il propose maintenant trois ordres de mesures fondamentales : 1) une loi sur la protection des propriétaires de logements, garantissant qu’ils ne puissent être expulsés, et des banques certifiées, leur permettant de continuer à financer l’économie physique ; 2) un système de taux d’intérêt à deux vitesses, les uns faibles en faveur de projets d’équipement à long terme, les autres élevés pour éviter à court terme l’effondrement du dollar, qui serait une catastrophe pour tous ; 3) un nouvel ordre économique et monétaire international, un Nouveau Bretton Woods, c’est-à-dire un système de crédit productif, avec des taux de change fixes entre monnaies, un passage au peigne fin des dettes, éliminant celles de nature spéculative et illégitimes, et l’interdiction du recours aux hedge funds et aux produits dérivés de crédit.

En un mot, vous entendrez comment passer d’une économie qui porte en elle les germes de la destruction, une économie-casino, à une économie productive, animant un accord entre Etats souverains, et non sous une autorité supranationale imposant un nouveau féodalisme financier.

LaRouche se bat en même temps contre les tentatives que font Dick Cheney et ceux qui le soutiennent pour lancer une guerre contre l’Iran. Il a exigé sa destitution, mais la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, qui se trouve sous l’influence des George Soros et des Felix Rohatyn, a refusé sa mise en accusation. Ainsi, sur ce point précis apparaît la conjonction de forces qui mène le monde au désastre financier et à un risque immédiat de guerre.

Ecoutez et soutenez LaRouche : ce n’est pas seulement une affaire américaine. Après tout, quand Nicolas Sarkozy se rapproche des pires forces à Washington, n’est-il pas temps qu’au moins nous écoutions les meilleures ?