La ruse géorgienne des britanniques : Ainsi Hitler envahit la Pologne

jeudi 14 août 2008, par Lyndon LaRouche

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Par Lyndon H. LaRouche, Jr.

Le 13 août 2008,

Face à l’orchestration par le Foreign Office britannique d’un crime de guerre contre le peuple sud-ossète, exécuté par la marionnette de Soros, Mikhail Saakashvili, les actes audacieux et pleinement justifiés du Premier ministre russe, Vladimir Poutine, ont permis d’écarter pour l’instant la menace directe de confrontation nucléaire entre la Russie et les complices de Londres.

Le fait est que Mikhail Saakashvili, une marionnette de l’agent britannique Soros, a ordonné l’invasion de l’Ossétie du Sud sous la direction des supérieurs de Soros dans le Foreign Office britannique de Lord Mark Malloch Brown. Pour les cercles britanniques concernés, cette tentative visant à forcer le Président Medvedev et Vladimir Poutine à se soumettre s’est révélée être un échec. Les réactions du président Bush et du sénateur McCain étaient complètement stupides, et naturellement, la réaction d’Obama, une marionnette de Soros, était prévisible.

Il n’y a absolument aucune excuse ou circonstance atténuante, qui puisse masquer la culpabilité pour crimes de guerre du président géorgien Saakashvili. On ne peut également nier le fait que Saakashvili, qui a été créé de toute pièce par l’agent du Foreign Office, George Soros, a agi pour le compte de ce qu était en réalité un bluff stratégique nucléaire contre le gouvernement russe. Il n’y a pas lieu non plus de douter que la réaction du Premier ministre Poutine a avorté ce qui aurait pu devenir une confrontation nucléaire du genre « crise des missiles », impliquant les alliés des anglo-américains en Europe de l’Ouest et en Europe Centrale. Des éléments importants de la presse britannique [**]ont admis que Poutine avait mis à mal le bluff britannique. Comparé à ces voix de Londres, la presse américaine et le gouvernement américain se sont comportés comme des idiots finis.

Une fois ce crime de guerre et cette volonté de Saakashvili, Soros et autres, dûment pris en compte, le débat légal doit finir et ceux qui font l’histoire doivent être autorisés, plutôt que les juristes, à prendre place pour établir le nouvel ensemble de loi qui émergera du conflit mondial ainsi déclenché. Les juristes ont échoué à cause de l’incompétence inhérente de leur notion, fondamentalement sophiste, de ce que doit être la loi. Le sort de l’humanité sera déterminé dans le court terme par le combat contre la pratique philosophiquement libérale de la loi internationale prévalente aujourd’hui, en opposition aux buts communs de l’humanité, implicites dans la création constitutionnelle de Etats-Unis.

Il n’y a aucun espoir pour les formes de vie civilisées sur cette planète de se perpétuer, tant que nous ne nous débarrasserons pas du système de libéralisme monétariste, implicitement impérial et prédateur, qui nous a mené au bord d’un « nouvel âge des ténèbres » planétaire, seulement comparable au « nouvel âge des ténèbres » dans l’Europe du 14e siècle.

On voit cette crise existentielle s’exprimer dans ce qu’on nous propose sous le label de “Mondialisation”, et qui n’est qu’une forme d’impérialisme global, une nouvelle “Tour de Babel”. Soit nous revenons à l’objectif d’un système d’Etats-Nations républicains et souverains, soit il ne restera plus rien sur terre qui ressemble à une forme de vie humaine civilisée pendant quelques générations.

Ce que voulait le Foreign Office en déployant George Soros en Europe de l’Est (et ailleurs), était l’affaiblissement des Etats-Nations souverains en faveur d’un empire libre-échangiste « mondialisé », contrôlé par les intérêts financiers libéraux anglo-hollandais de l’Empire britannique. Pour réaliser ce dessein malfaisant, deux cibles doivent être détruites : les Etats-Unis et la Russie. Sans un système de coopération entre un réseau de nations réunies autour de ces deux puissances clés du moment, il n’y a aucun espoir pour les générations à venir.

Ceux qui ont des priorités différentes se comportent comme des idiots, voir pire.


[*L’auteur fait référence à "l’incident de Gleiwitz" (Opération Himmler) qui a servi de prétexte pour déclencher la guerre contre la Pologne le 31 août 1939. Des agents hitlériens déguisés en soldats polonais ont attaqué l’émetteur radio frontalier de Gleiwitz et ont diffusé un message appelant la minorité polonaise de Silésie à prendre les armes pour renverser le chancelier allemand Adolf Hitler. Ce prétexte, repris par la propagande nazie comme casus belli, permit à Hitler dès le jour suivant d’attaquer la Pologne, entraînant dans les jours suivant la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni, enclenchant ainsi le conflit mondial.

Comme l’incendie du Reichstag, l’incident de Gleiwitz est un cas d’école d’une opération false flag (faux drapeau).

[**cf. The Guardian, Daily Telegraph et London Times du 13 août 2008