Déclarations de Lyndon LaRouche

Il n’y a pas de véritable candidat

jeudi 4 septembre 2008, par Lyndon LaRouche

par Lyndon H. LaRouche, Jr.

Le 2 septembre 2008

Contrairement à ce que tous les idiots peuvent croire, les deux candidats présidentiels présumés ne font actuellement rien d’autre que de perdre les élections. Les électeurs sont paniqués par l’état de l’économie, et aucun des deux candidats n’a une quelconque idée de ce qu’est l’économie, ou ne semble même capable de le découvrir.

Mais dans le cas où le vice-président Cheney lancerait une 3eme Guerre mondiale, ni Obama, ni McCain, ne seront jamais président. Au point où nous en sommes, il est possible que l’élection puisse être annulée alors que les Etats-Unis seraient soumis à la règle d’un « gouvernement d’urgence » non élu, pendant que le système économique mondial se désintègre.

La seule chose qui importe à l’électorat aujourd’hui, est le plongeon des économies américaines et européennes. Ce qui veut dire qu’au fur et à mesure que novembre approche, la base électorale d’Obama va se restreindre aux « buppies » [*] et aux boomers, à moins que le sénateur de l’Illinois ne soit dégagé, comme on s’y attend depuis un moment, entre septembre et octobre.

D’autre part, le quasi-craquage de McCain, en acceptant la gouverneur de l’Alaska comme co-listier, se substituant au sénateur Lieberman qu’il désirait tant, combiné aux effets de certains facteurs sur la candidature Obama, signifie qu’en ce moment même, il est probable qu’aucun des deux ne sera candidat en novembre. L’ouragan Gustave est arrivé à point nommé pour excuser de nombreux républicains de ne pas participer à la convention de leur parti. Bien évidemment, rien n’est certain, sauf le chaos, à moins que nous devenions chanceux et que nous obtenions une option que je préfèrerais.

La forfaiture britannique a mis Hillary Clinton hors course, mais a aussi brisé les chances du parti Démocrate de l’emporter.

Le problème ne se limite pas à l’incompétence intellectuelle des deux candidats. En effet, on a laissé Nancy Pelosi, l’écervelée pilotée par les Britanniques (c’est-à-dire Rohatyn et Soros), procéder à la quasi-fermeture du Congrès américain depuis deux ans et éliminer le seul candidat majeur à la nomination démocrate ayant montré sa capacité à penser en président. Ainsi, les Etats-Unis n’ont pas la perspective d’avoir un président proprement élu qui puisse assumer les responsabilités de la présidence en janvier.

Ceux qui aujourd’hui composent le système politique fédéral, dans la branche exécutive, et les dirigeants des deux branches du législatif fédéral, avec la grande presse, sont responsables de l’effondrement de notre système politique fédéral.

Je ne dis pas que telle sera la situation au jour de l’élection. Dans la situation actuelle de crise stratégique et financière globale, les candidats nominés à l’issue des conventions démocrates et républicaines, peuvent ne pas être les candidats lorsque le jour des élections arrivera. Une fois passé le Labor Day, l’incompétence des dirigeants du Congrès, des candidats et de la grande presse commencera à jouer.

Vous pouvez nominer un nul, mais personne qui ne soit sain d’esprit ne peut croire bien longtemps qu’il soit notre président. Gustave a sauvé de nombreux républicains, en les empêchant de se dégoûter d’eux-mêmes en participant à la convention républicaine. Telle qu’est la situation, le nom du prochain président des Etats-Unis pourrait bien être « aucune de ces réponses ».

Comme d’habitude, lorsque je suis en voyage à l’étranger pour quelques semaines, il y a eu un effondrement émotionnel parmi certains de mes associés. Ne vous laissez pas décourager par cela, ce sont des choses qui arrivent, et nous avons toujours survécu à ces crises répétitives chez certains habitués. En attendant, nous devrions continuer à faire notre travail et ne pas prêter attention à l’éternel brouhaha des rumeurs stupides.

Beaucoup de choses sont sur le point de changer, plus ou moins profondément, et très, très bientôt.


[*La classe moyenne-supérieure noire américaine, constituée de « parvenus ».