Déclarations de Lyndon LaRouche

LaRouche : Bush doit appeler Medvedev

vendredi 19 septembre 2008, par Lyndon LaRouche

« Des temps qui mettent l’âme à l’épreuve »

BUSH DOIT APPELER MEDVEDEV

Par Lyndon H. LaRouche, Jr.

Le 19 septembre 2008


Le temps nous est compté.


Le Président russe, Dimitri Medvedev, a proposé une consultation urgente et immédiate entre les Etats-Unis, la Russie et d’autres pays, afin d’organiser une rencontre internationale en vue de prendre des mesures d’urgence face à la désintégration générale du système monétaire et financier. Les propositions faites jusqu’ici par l’exécutif américain et la présidente de la Chambre des représentants s’étant avérées parfaitement incompétentes face à la situation, il est de la plus grande urgence de lancer une action conjointe entre la Russie, en tant que membre de l’ensemble eurasiatique Russie-Chine-Inde, et les Etats-Unis, en tant que représentant du système dollar, dont dépend le système mondial.

Je parle avec l’autorité de l’économiste qui a constamment vu juste sur cette question, et fut pratiquement le seul dans ce cas, alors que mon gouvernement, la plupart des économistes et les autres institutions concernées se sont, comme on le voit si clairement aujourd’hui, complètement trompés et ont même fait preuve d’une stupidité totale. La preuve en a été faite, et il est désormais temps pour les responsables de manger leur chapeau.

Alors que toutes les mesures venant du secrétaire au Trésor Paulson et de ceux qui partagent ses vues sont des remèdes pires que le mal, les grandes puissances internationales comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde doivent immédiatement imposer « un gel politico-diplomatique » sur ce vent de panique qui nous entraîne dans une hyperinflation mondiale comme celle de 1923 dans l’Allemagne de Weimar.

C’est le système mondial dans son ensemble, et pas seulement le système monétaire et financier américain, qui en est désormais à un stade avancé de désintégration générale. Les enfantillages de ceux qui se font duper par des charlatans comme Felix Rohatyn et George Soros, doivent être catégoriquement rejetés. Les imbéciles ayant profité illicitement et durant si longtemps de cette folie spéculative héritée de l’ancien gouverneur de la Réserve Fédérale, Alan Greenspan, doivent encaisser les pertes qu’eux-mêmes et leurs institutions ont fait subir à l’économie américaine, et la plupart de ces institutions ne méritent rien d’autre qu’un enterrement de première classe.

Dans cet effondrement général du système monétaire et financier mondial, un nouvel accord de « Bretton Woods », dans l’esprit du président Franklin Roosevelt, est le seul précédent valable.