Les écrits de Lyndon LaRouche

Ce par quoi Clinton a échoué

jeudi 10 août 2000, par Lyndon LaRouche

Après l’arrêt des négociations de Camp David, Lyndon LaRouchea publié un communiqué le 6 août, traitant de « la nature spécifique de la terrible faute stratégique - faute par omission - du Président Clinton, quand il a rendu publique sa politique actuelle pour le Moyen-Orient ». Malgré cet échec, LaRouche a souligné qu’une option stratégique reste ouverte. Pour commencer, toute solution entre Israéliens et Palestiniens doit s’inscrire dans un contexte élargi « non seulement au Moyen-Orient, mais à toute l’Afrique du Nord ». Par ailleurs, il existe des intérêts en dehors de la région, notamment ceux de l’oligarchie britannique et ceux qui contrôlent les candidatures de George W. Bush aussi bien que d’Al Gore aux Etats-Unis, qui considèrent le Moyen-Orient « simplement comme un pion géopolitique entre les mains des intérêts du pétrole et des vastes ressources minérales d’Asie centrale. Pour ces intérêts extérieurs à la région, l’objectif est de maintenir le Moyen-Orient aussi intrinsèquement instable que possible ».

Une paix au Moyen-Orient n’est possible que si cette réalité est prise en compte ; sinon, tout succès sera saboté. Le flanc politique que Clinton doit utiliser, c’est le développement des ressources en eau. Mentionnant ses propres propositions pour un développement régional, LaRouche a souligné que « sans une infusion massive d’une série de projets à grande échelle dans l’infrastructure économique de base - pour l’aménagement de l’eau notamment -, dans la production et la distribution d’énergie, le transport public du fret et des passagers, aucune paix durable ne peut être entrevue au Moyen-Orient pendant les décennies à venir ». Seule une telle perspective peut faire surgir un « nouvel état d’esprit » des deux côtés, permettant de circonvenir les factions opposées à la paix. L’eau représente le flanc crucial. « Autrement, la paix mourra de soif. Sans eau, elle s’altérera de ce qui restera : du sang ».