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Le HBPA de LaRouche introduit par plusieurs parlements d’Etats

lundi 16 février 2009

16 février 2009 (Nouvelle Solidarité) – Face à l’incapacité des dirigeants américains à stopper la politique de renflouement de Wall Street et de procéder à une mise en banqueroute contrôlée des banques et de leurs « avoirs » toxiques, la nouvelle version du Homeowners and Bank Protection Act of 2007 (HBPA) de Lyndon LaRouche a été introduite par des groupes d’élus dans cinq parlements d’Etats la semaine dernière : au sénat de Virginie Occidentale, à la Chambre de Caroline du Sud et du Kentucky, ainsi qu’à la Chambre et au Sénat du Dakota du Sud. Le Conseil municipal de Toledo (Ohio), la capitale mondiale de l’accessoire automobile, vient également d’introduire le texte en vu d’un vote.

Lancé sur une proposition faite par Lyndon LaRouche lors de son webcast du 25 juillet 2007 – 3 jours avant l’explosion de la bulle des subprime - le HBPA est une projet de loi visant à geler les expulsions des propriétaires ne pouvant plus honorer leur crédit hypothécaire tout en mettant sous contrôle fédérale le système bancaire pour que les activités légitimes des banques soient sauvegardées de l’effondrement des actifs titrisés. Cette première version du HBPA avait été adoptée par les parlements de cinq Etats de l’Union et introduite dans 18 autres. Près de 150 villes l’avaient également voté, dont les conseils municipaux d’Indianapolis, de Détroit, de Pontiac, de Flint, de St Louis, d’Akron, de Jackson City, de Newark, de Pittsburgh et de Philadelphie. Une centaine de syndicalistes et plus de 200 élus locaux avaient aussi signé une pétition en faveur du HBPA de LaRouche, et le Comité des élus noirs d’Etats l’avait également adopté lors de sa conférence nationale.

Cependant, le Congrès fédéral n’a pas répondu à cet appel du pays, malgré l’intervention du Président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants, John Conyers, qui a cité le HBPA de LaRouche lors d’une audience au Congrès. Derrière ce blocage, on retrouve certains dirigeants et groupes de pression démocrates, avec à leur tête Nancy Pelosi, Présidente de la Chambre des représentants, conseillée par le banquier d’affaire formé par la génération « Années 30 » de la Banque Lazard, Felix Rohatyn. Ce sont ces mêmes qui ont préféré procéder à un passage en force législatif pour faire adopter le Plan Paulson en octobre dernier.

La nouvelle mouture du HBPA, qui reprend les mêmes mesures que la première version, est précédée du cinglant constat de cet échec et appel à contraindre au plus vite le Congrès américain d’adopter cette loi pendant qu’il reste encore quelque chose à sauver.

L’adoption d’une telle loi aurait un retentissement international, sonnant la fin du règne de la mondialisation financière avec la mise en règlement judiciaire du système financier par les Etats.

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