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Cantonale partielle à Redon : Alexandre Noury, candidat S&P

lundi 11 mai 2009, par Alexandre Noury

Redonner l’espérance à ceux qui veulent sortir de l’édredon


Profession de foi d’Alexandre Noury, candidat S&P à l’élection cantonale partielle de Redon (35)


Militant depuis six ans avec Solidarité et Progrès, ce mouvement qui dénonçait déjà en 1995 « le cancer spéculatif », je suis candidat ici aujourd’hui, où je suis né et où j’ai grandi. Aucun des candidats à la dernière présidentielle n’a parlé de la crise que nous vivons chaque jour, aucun candidat à ces cantonales n’en fait le centre de sa campagne. Il y a tout de même quelque chose qui ne va pas, pas du tout.

Cette crise nous frappe violemment aujourd’hui, et ça ira de pire en pire tant que nous ne mettons pas en place les bonnes solutions. Mon mouvement a su faire un bon diagnostic. Il serait temps de ne pas reprendre pour un tour ceux qui se sont plantés. Voici donc quelques pistes pour sortir de cette crise par le haut.

Pas de Garnier bis, sauvons nos industries !

  • Pour une reconversion de l’industrie automobile. Le secteur automobile, qui fait vivre le pays de Redon, est touché, le chômage partiel, les licenciements se multiplient et les usines ferment. La voiture de papa n’a pas de futur, mais l’industrie automobile, oui ! Nous devons sauvegarder les moyens de production, les savoir-faire et les gens, et produire d’autres biens essentiels : des voitures électriques puis à hydrogène, des trains à grande vitesse, des transports en commun, des tracteurs pour l’Afrique, etc.
    PSA (Saint-Jacques), qui assemble des voitures, pourrait assembler des trains. Faurecia (Saint-Nicolas) qui fabrique des sièges auto, peut très bien produire des sièges pour des trains, Faurecia (Bains) qui travaille le plastique peut aussi évoluer…
  • Lançons une politique de grands travaux à l’échelle du monde pour éviter la guerre de l’eau, les émeutes de la faim et bâtir la paix grâce à l’entraide autour des infrastructures. Les besoins sont énormes, à l’image de l’Afrique par exemple, et comme pour le plan Marshall d’hier en Europe, nous devons assister les pays du Sud dans leur développement véritable.

Braquons les canons contre la finance folle

  • Une commission d’enquête parlementaire sur la crise financière, avec les pouvoirs de justice permettant de faire toute la lumière sur le comportement des banques. L’on doit enquêter sur ce crash économique et financier comme on le ferait après un crash aérien et juger ses responsables. Si la vérité n’est pas dite, justice ne pourra être faite.
  • Mise en banqueroute organisée du système financier. Lorsqu’une entreprise est en cessation de paiement, on la met en redressement judiciaire ! Aujourd’hui, l’ensemble des « actifs pourris » de la finance dépasse de loin la richesse mondiale. Il faut trier ces dettes et refuser leur remboursement, sans quoi, la destruction de nos services publics, de l’hôpital, des écoles s’accéléra.
  • Un Nouveau Bretton Woods contre l’hyperinflation. Le G20 qui s’est tenu à Londres a décidé de sauver le système et de sacrifier les gens. Les milliards que les banques centrales injectent dans ce système se retrouveront bientôt dans le prix de l’essence et dans nos assiettes. Il faut remettre l’argent entre les mains des Etats autour de banques nationales et faire du crédit productif public pour investir dans l’économie de demain.

Si vous pensez que ces idées sont justes, votez pour moi plutôt que pour les habituels habitués ! Venez sur mon blog et sur le site internet de Solidarité et Progrès pour approfondir ses sujets et rejoindre notre combat.


Son Blog de campagne :
http://alexandrenoury.over-blog.fr/